L’île du Sud. La plus populaire des trois en Nouvelle Zélande. Celle dont tout le monde parle, dont tout le monde en fait des éloges. C’est à notre tour de la découvrir, enfin, et nous ne pouvons qu’en être impatients. L’île est réputée pour ses paysages de montagnes, de lacs. Il y a aussi bien moins de population ici que sur sa voisine au Nord, ce qui rend les paysages encore plus sauvages. Il n’y a pas que des points positifs évidement, car nous ne pouvons tout avoir. Qui dit plus sauvage dit aussi peu de réseau téléphone (c’est peu important jusqu’à ce que l’on tombe en panne!). Le climat est aussi plus froid, ce qui explique pourquoi les néo-zélandais préfèrent habiter sur l’île du Nord.
KAIKOURA
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
Changement d’île, changement de décor !
Le trajet en ferry est assez fatiguant, mais prévoyez encore quelques temps devant vous pour rouler jusqu’à votre campement pour la nuit. Je ne vous recommanderais pas notre première expérience ici : une route de nuit dans les graviers avec beaucoup de virages à Robin Hook Bay, sans réseau téléphone évidement, pour tomber en panne le lendemain 200 mètres après avoir démarrer. Passons l’épisode de Robin Hook Bay, les stops à Blenheim pour arriver directement au meilleur : Kaikoura.
Nous avons décidé de prendre un vol en avion pour y découvrir des baleines. Kaikoura est l’une des villes les plus populaires pour en voir, alors nous avons tenté notre chance. L’avantage d’un survol en avion est que son prix est quasiment le même qu’une place en bateau mais que contrairement à celui-ci, nous ne dérangeons pas l’animal. Nous avons eut une belle chance ce jour là d’y découvrir 3 « Sperm Whales », 1 « Humpback Whale » ainsi qu’un bain d’une centaine de dauphins. Nous ne pouvions être plus heureux !
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Kaikoura est une belle ville, alliant mer et montagne dans le même paysage. Nous aurions adoré parcourir les montagnes plus longtemps, mais le coût pour un survol en hélicoptère était beaucoup trop cher. Pour s’en réconforter, vous pourrez croiser sur votre route de nombreuses otaries en liberté. Attention, elles ne sont pas si sages que ça !
Bye Kaikoura ! Notre premier trip sur l’Île du Sud et nous n’avons pas été déçu.
RAKAIA GORGE 22 août
Avant de traverser l’île d’Est en Ouest, nous nous sommes arrêtés à Rakaia Gorge. Une région très jolie avec les montagnes en arrière plan. Il y a certains avantages à voyager en hiver, comme la neige sur les sommets. Ou encore un campement noté payant mais finalement gratuit l’hiver ! Mais parfois, il faut avouer qu’il y a aussi des inconvénients. Les gorges sont plus impressionnantes en été car avec la chaleur, la neige fond et se transforme en eau. (logique vous me direz). Il y a donc beaucoup plus d’eau qu’en hiver, et d’une clarté incroyable.. (j’imagine!) De notre expérience, n’y allez pas trop tôt ! Le soleil se lève peut être à 7:00, mais il n’apparaît qu’au dessus des arbres après 9:00 (et en hiver, il fait bien froid lorsque le soleil n’est pas encore là pour nous réchauffer). M’enfin, on s’est amusé en faisant voler le drone pour suivre le van dans ce joli décor.
ARTHUR’S PASS
Nous nous devions de faire cette route, c’est l’une des plus belles que nous n’avons jamais vu. Nous avons eut l’impression de nous perdre dans les montagnes.
Castle Hill. Beaucoup de monde s’arrête pour voir ces énormes cailloux en plein milieu du paysage de montagne. Alors la question est toujours un mystère : serait-ce naturel ou auraient été-t-ils taillé par l’homme ? Nous, on pense que c’est naturel.
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Cave stream scenic reserve. Nous nous sommes arrêtés à l’entrée de la cave mais si vous êtes équipés et motivés à nager dans l’eau, foncez ! Vous pouvez explorer la cave. Perso, nous étions en plein hiver, l’eau était gelée nous n’étions pas très chauds.
On s’est arrêté au Lake Pearson pour manger le déjeuner. Nous nous sommes arrêtés un peu plus loin pour faire nos photos sur la route avec le van. La route est juste à couper le souffle.
Arrivés à Arthur’s Pass, il y a deux cascades. Avalanche Creek Waterfall n’a rien d’exceptionnel, nous vous conseillons de ne pas perdre du temps dessus. Après, peut-être que vous aurez la chance comme nous de croiser sur votre route un Kéa, même pour quelques secondes. Il s’est à peine posé qu’il a vite redécoller à la recherche d’autres horizons. L’autre cascade se nomme Devils Punchbowl Waterfall ; il vous faudra marcher plus longtemps, mais elle est jolie. Nous n’avons pas pris le risque de nous en approcher de trop près, ça avait l’air bien glissant et la météo n’arrangeait rien. Mais des locaux nous ont dit que beaucoup se rapprochait de la cascade pour faire des photos. A vos risques …!
Avant de partir, Alexis était frustré de ne pas avoir photographié de Kéa, alors il est parti à leur recherche. Cet animal est un espèce rare, menacé à ce jour? C’est le seul et unique perroquet des montagnes. Après quelques minutes, Alexis est revenu en vain vers la voiture jusqu’à ce que !… Un Kéa ! Oh.. 2.. 3 ! Plusieurs Kéas s’étaient posés dans un arbre, entre les habitations. Nous n’osions pas trop nous approcher, car nous arrivions presque dans le jardin de quelqu’un. Puis ce monsieur est arrivé par la fenêtre et nous a proposé de venir. Nous nous sommes retrouvés avec lui sur son balcon, entourés de Kéas. Ils ont l’habitude d’être avec ce monsieur et nous a raconté de drôles d’anecdotes, comme celle du pneu de sa brouette qui était totalement trouée par ces jolis oiseaux… Méfiance, ils sont très intelligents !
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
Septembre 2020
THREE SISTERS AND THE ELEPHANT ROCK
Attention, prévoyez d’y aller à marrée basse. Nous y sommes allés vers 10:00, le temps de prendre quelques photos et de revenir, nous avons rapidement vu la différence : nous devions un peu nous mouiller les pieds pour rentrer, et les gens qui arrivaient après nous ont abandonné la balade.
TE REWA REWA BRIDGE
Superbe. Une fois de plus, la météo fait toute la différence. Nous y sommes allés pour le déjeuner, mais le mont était effacé par les nuages. Sachant qu’il y avait possibilité de dormir juste à côté, nous sommes revenus pour le coucher du soleil. Et bien, le résultat n’est pas le même. Le mont était dégagé et la couleur du soleil rend l’endroit encore plus beau.
Taranaki, c’est également un beau souvenir, humainement parlant. Nous avons rencontré Abby par le biais d’Instagram, qui nous a dit de passer voir ses parents pour prendre du lait frais. Ce fut la première fois que l’on achetait du lait aussi frais, dans la ferme. C’est un système de distributeur qui vous fait sortir du lait, presque sorti des vaches ! Ça n’a rien à voir avec le lait industriel et le prix est identique !
Ensuite, nous avons rencontré le copain d’Abby, agriculteur. Il s’occupe des vaches et de leur veaux comme si c’était ses enfants, et ça fait plaisir à voir. Il nous a fait la visite de ses champs, de ses terres. Ils connaissaient le nom de toutes ses vaches, leur caractère. Nous y sommes allés pendant la période de velâge, c’est-à-dire la naissance des veaux. Ces veaux dans cette ferme, se verront grandir car ils seront consacrés à la production de lait.
Avec la situation de 2020/2021 et d’autres imprévus, notre road trip s’est déroulé en plusieurs étapes. Entre temps, nous nous sommes posés sur Wanaka pour un travail qui a duré 5 mois. Nous avons demandé un mois de vacances et nous voilà de nouveau sur la route !
2ND PARTIE : DANS LA CONTINUITé DE NOTRE ROAD TRIP PARTANT DE WANAKA
PREMIER ARTICLE DU ROAD TRIP DE MARS 2021 : WEST COAST 2nd PARTIE
Mardi 23 mars 2021
Nous étions dans les temps pour le coucher de soleil au Cap Egmont lighthouse, avec un décor superbe entre le phare et le volcan. Dodo à Oakura Pitone (CamperMate), bord de mer.
Mercredi
Journée repos. Coucher de soleil au Lake Mangamahoe Lookout
Dodo au parking avant la randonnée « Mangorei Track ». L’hiver dernier, avant de partir précipitamment pour le ferry direction l’île du sud, nous avions tout prévu pour faire la Pouakai Crossing. Nous avions réservé la navette car la randonnée est d’un point A à un point B. Nous avions fait les sacs, préparer les sandwichs, prêts à dormir et à se lever à 4h du matin. Cette fois-ci, nous avons hésité à faire cette randonnée comme initialement prévu, puis nous avons opté pour plus simple, moins cher et plus rapide. La Mangorei Track, qui permet de commencer à la fin de la randonnée « Pouakai Crossing », aller jusqu’au point de vue du lac pour faire demi tour. Ça nous évite de payer la navette mais surtout de ne pas perdre une journée entière, ou de faire encore 20km (on était quand même un peu fatigués après le Tongariro Alpine Crossing). Alors on a dormi sur le parking de la Track, arrivés à 20:30.
Jeudi 26 mars
Levés à 4:30. Pour voir le lever du soleil au fameux point de vue, il faudrait selon le DOC 2h50 du parking. Départ 5h, arrivée 7h : cela nous a donc pris 2h de marche. Ce n’était pas les deux heures les plus faciles car il y a beaucoup de marches. Enfin… il n’y a QUE des marches. Donc rien de passionnant pendant ces deux heures, c’est aussi pour ça que de nuit ou de jour, c’est un peu pareil. Sauf que de nuit, vous pourriez peut être avoir la chance de rencontrer un kiwi sur votre chemin, ce qui n’a pas été notre cas. Le but n’était pas d’observer la forêt, même si le moindre bruit nous intriguait et qu’en apercevoir un aurait été une la cerise sur le gâteau. On savait qu’il allait faire froid mais sur la route avec l’effort, on pouvait être en t-shirt sans problème. On avait prévu un thermos de thé pour l’arrivée au point de vue, et quelle belle idée ! Il faisait très très froid là haut et il fallait attendre une bonne demi heure avant de voir le soleil se lever. Il n’y avait pas trop de vent ce qui nous a permis de voir le reflet du Mont dans le lac (ou la marre, car c’est quand même plus petit qu’un « lac »). On a dû rester une bonne heure là-bas, sommes reparti à 8:00 et avons dû mettre 1h30 pour redescendre. Le retour est toujours plus ennuyant et la descente plus facile alors on essaie de ne pas traîner.
Comme on dit toujours, après une randonnée on veut toujours bien manger. On est allé dans la 7eme meilleure pizzeria de Nouvelle Zélande selon le journal Stuff, « Pekaren ». C’était pas mal du tout, la pâte était bonne. Ça ne vaudra jamais les pizzas de France ou même d’Europe en général car les ingrédients ici sont de moins bonne qualité (le jambon ou le fromage essentiellement) mais c’était très bon.
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
21 août 2020
Nous sommes allés au Aratiatia Rapids. C’est un barrage, où les vannes s’ouvrent à une certaine heure dans la journée et déversent une grande quantité d’eau dans les gorges. Pour ceux qui ont vu The Hobbit, vous vous retrouverez dans le film puisque c’est un lieu du tournage… L’endroit est par contre très touristique !
Petite virée à Huka Falls, où la couleur de l’eau est impressionnante ! Plus de 200.000 litres d’eau par seconde coulent de cette cascade, c’est incroyable. La cascade est assez touristique, même en hiver. Pas de drone possible dans la zone, dommage car la vue d’en haut doit être magnifique.
Taupo, c’est un peu le petit Annecy de Nouvelle Zélande. Le lac et ses montagnes sont un atout charme indétrônable. C’est vraiment une très jolie ville.
Tongariro
C’est la première fois depuis 8 mois que nous revoyons la neige ! Nous avons dormi au National Park Village, première fois que la température descendait en dessous de zéro en extérieur…
PREMIER ARTICLE DU ROAD TRIP DE MARS 2021 : WEST COAST 2nd PARTIE
Samedi 20 mars 2021
Nous voilà sur l’île du Nord, une seconde fois ! Nous ne prévoyons jamais grand chose après trois heures de ferry. Pas si simple de trouver un endroit pour la nuit car ceux à l’extérieur de Wellington peuvent être vite rempli. Mais nous avons trouvé un très joli spot en bord de mer à Matatua Road où nous avons eu un superbe coucher de soleil, avec les portes grandes ouvertes pour une fois (et non, pas de sandflies !)
Dimanche
Route jusqu’à Ohakune où l’on est passé à un i-site pour réserver notre navette pour la randonnée du Tongariro Alpine Crossing. C’est une marche d’unpeu moins de 20km qui se fait d’un point A à un point B. Ce qui signifie qu’il vous faudra obligatoirement trouvé comment revenir à votre point de départ, grâce à du covoiturage ou des navettes. (à moins que vous soyez chauds de la rando et que vous préféreriez faire les 19km retour ?) Pour nous, la question est vite répondu. Nous avons payé la navette, $70 à deux, qui passe te prendre au point d’arrivée dès le matin. Ce qui signifie déposer son van le matin au point d’arrivée pour attendre la navette qui te déposer au point de départ de la track. On la fera mardi, départ 7:00. (Nous avons choisi mardi en fonction de la météo, la journée avait l’air dégagée avec un vent léger). Ce qui nous laisse la journée de demain pour explorer les alentours. Nous avons dormi tout le séjour au Nation Park, le parking est gratuit, avec wifi gratuite, machine à laver à disposition ($4 machine + $4 sèche linge), $2 par douche de 5minutes. Il faudra simplement payer un pass « KiwiCamp » à $5 accessible à 2minutes dans un bar. C’est avantageux lorsque l’on a du linge sale et qu’on voudra prendre des douches chaudes pour les prochaines fois.
Lundi
Notre journée a débuté par une balade jusqu’à Tawhai Falls (Gollum’s Pool). Une scène typique du seigneurs des anneaux, en même pas 10minutes de marches. Je trouve que ça vaut vraiment le coup, c’est une très belle cascade, l’endroit est très joli et calme, top pour se poser un après midi ensoleillé.
Nous avons terminé la journée par deux heures de marche pour se préparer à demain. Et pour changer, nous voici encore devant une cascade. Si vous regardez bien la photo, vous me verrez (en toute petite) ! Allez, repos maintenant, demain s’annonce être une grande (et belle) journée !
Mardi 23 mars
Debout 6h direction l’arrivée du Tongariro Alpine Crossing, navette à 7H pour nous emmener au départ. Nous avons commencé la randonnée à 7h30 environ, assez en avance par rapport aux autres groupes derrière nous. Nous avons voulu y aller à un bon pas, histoire de dépasser le plus de monde et d’être avec un minimum de monde autour de nous. Ça a plutôt bien marché car après avoir doubler une vingtaine de personnes, nous nous sommes retrouvés quasiment seuls (deux personnes nous suivaient derrière nous). Ce qui est plutôt peu comparé aux 3000 personnes par jour randonnant habituellement en période « non Covid ». Ça a été la meilleure idée que nous aillions eut car nous sommes arrivés au Blue Lake et la… ZÉRO personne devant nous. On connaît la fameuse photo où l’on voit toujours un nombre incalculable de personnes, mais ça n’a pas été le cas pour nous. (On reconnaît la chance énorme de pouvoir voyager dans ce pays sans avoir trop de touristes, et on le réalise encore plus sur une randonnée aussi fréquentée que celle-ci). C’était une randonnée incroyable, avec des paysages désertiques. On se croyait parfois sur une autre planète. La montée n’est pas simple, mais le paysage permet de souffrir tout en en prenant plein les yeux. En ce qui concerne la durée, nous avons mis 5h pauses comprises.
Nous avions prévu un arrêt sandwichs que nous n’avons pas fait en vue de l’avancement de la track, ce qui nous a permis de finir tôt et de reprendre la route direction le mont Taranaki !
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
16 mars
Nous sommes allés à Redwoods Treewalk, une attraction bien notée via Google. C’était sympa, mais après avoir fait la Valley of the Giant en Australie, je dirais que les $30 ne vaut pas la petite demi heure dans les arbres. Nous espérons simplement que l’argent dépensé sera entre de bonnes mains et servira utilement.
Nous avons quand même été très étonné de l’odeur à Rotorua. Au départ, nous nous sommes fait une belle frayeur en pensant que cela venait du van. Finalement, nous l’avons bien compris : c’est la ville toute entière qui « pue ».
D’où vient l’odeur ? C’est une région qui est connue pour son activité géothermique. Beaucoup de sources d’eaux chaudes sont présentes, réchauffés par le volcan. « L’odeur de soufre, qui fait penser à de l’œuf pourri, est omni présente à de nombreux endroits. » c’est pas moi qui l’ai dit c’est eux : https://www.rotorua.fr/
17 mars
4 jours sans une douche, dormir dans une ville où notre odorat n’apprécie pas vraiment l’air… mmmmoué, on n’est plus à ça près. On va carrément se baigner dans ces eaux naturelles qui puent, let’s go. Nous sommes allés à Polynesian Spa, et hormis l’odeur, c’était top. Le temps était nuageux, ce qui en a sûrement démotiver plus d’un à venir car les piscines sont en extérieur. Et pourtant, l’eau à 38 jusqu’à 41° nous réchauffait tellement qu’un petit coup de vent n’était pas si désagréable.
Avec la situation de 2020/2021 et d’autres imprévus, notre road trip s’est déroulé en plusieurs étapes. Entre temps, nous nous sommes posés sur Wanaka pour un travail qui a duré 5 mois. Nous avons demandé un mois de vacances et nous voilà de nouveau sur la route ! Nous avons commencé ce mois de vacances par la côte ouest de l’île du Sud
2nd PARTIE : DANS LA CONTINUITé DE NOTRE ROAD TRIP PARTANT DE WANAKA
Le Waikato étant assez large, il sera donc réparti en plusieurs itinéraires. Nous parlerons tout d’abord de notre séjour au Coromandel, un endroit très populaire et convoité de Nouvelle Zélande. Nous parlerons ensuite d’Hamilton et Raglan, une ville avec un joli jardin et une place dédiée au surf. Pour finir avec Waitomo, connu pour ses verres luisants mais pas que. Vous retrouverez Taupo dans un article à son nom. Même s’il fait parti de la région, nous l’avons associer au Tongariro NP car ils sont tout proches l’un de l’autre.
LE COROMANDEL
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
4 mars
Un temps à rester chez soi. Pourtant, nous avons voulu visiter les mines de Thames. Une visite guidée intéressante, mais plutôt courte en durée. Nous avons ensuite rouler jusqu’à Tapu. Nous avons eut de la chance car le temps s’est dégagé à temps pour le coucher de soleil.
5 mars
Nous avons pris la route pour déjeuner à la Cascade de Waiau. Jusqu’à maintenant, on ne peut pas dire qu’on a fait le plein de sport… la cascade était à 80m du parking…
La route pour aller à Otama laisse un arrière goût nauséeux et a fait chauffer le moteur et les freins (de grosses montées et descentes). Dommage que le soleil n’était pas là car la plage était jolie.
Un jour ou l’autre, il faut payer le camping. (surtout lorsque nous n’étions pas self contained !) Nous nous sommes arrêtés à celui de Hahei pour pouvoir prendre une douche, vider les poubelles, passer l’aspirateur, vider et remplir les réservoirs d’eau, télécharger des films via le wifi… et pouvoir laisser le van le lendemain matin pour faire notre petite randonnée.
6 mars
Départ à 06:30 pour une heure de marche jusqu’à Cathedral Cove, un endroit réputé depuis le tournage du film Narnia. Il y avait un peu de monde, malgré un petit vent et une météo couverte. Puis lorsque le soleil a pointé le bout de son nez, nous n’étions plus que deux-trois couples sur la plage. L’endroit est à faire, c’est très joli.
Nous nous sommes préparé notre brunch sur un parking à Waikato et poser à Waihi au bord d’une gare pour le reste de la journée.
7 mars
Réveil devant la gare. Nous avons entamé la journée par une promenade « Historic Walk » à Karangahake que l’on a abandonné après 20 min pour rebrousser chemin car elle ne nous paraissait pas intéressante. Nous pouvions entendre les voitures à côté, le chemin n’avait rien d’exceptionnel. Nous sommes allés prendre notre déjeuner sous la cascade de Owharoa Falls, où nous avons rencontré nos premiers sandflies ! Beurk, ces tous minuscules moucherons piquent et nous démangent pendant des semaines. Nous n’avons pas fait long feu par ici.
Nous avons voulu essayé une autre promenade, la « Window Walk« . Et bien, très contents d’avoir changer nos plans, car nous avons apprécié notre après-midi !
Notre petit séjour au Coromandel arrive à sa fin.
HAMILTON ET REGLAN
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
02 août
Au programme aujourd’hui : petite marche d’une heure trente, la « Hakarimata Summit Hiking Track« . Près d’Hamilton, elle est connue des locaux qui y viennent faire leur jogging du dimanche matin. La vue à l’arrivé n’est pas incroyable, mais les 1400 marches vont vous donner un bon mal de mollets comme on les aime ! Ça reste une balade agréable, faîte en une heure.
15 mars
Matinée à Hamilton Garden, un parc conseillé par le Lonely Planet, ainsi que par les commentaires positifs sur Google. De plus, il est gratuit donc accessible à tous. Un événement était en plus programmé ce jour-ci : Une journée maori. Nous avons pu apprécié les parcs et finir par un spectacle de maori, chantant et dansant. Nous avons passé un très bon moment.
12 et 13 mars
Nous avons pris la route pour Raglan, un endroit très côtoyé des surfeurs. Nous avons payé le camping 20 dollars pour la nuit, qui propose des douches de 3 minutes pour 1 dollar de plus.
Les endroits réputés à Raglan sont Manu Bay, Whale Bay et Ngarunui Beach. Nous les avons visité sans que les deux premiers nous donnent vraiment envie de nous poser. Ngarunui Beach, en revanche, est une énorme plage où l’endroit est parfait pour se poser pour quelques heures de bronzette.
14 mars
On est allé voir la cascade Bridal Veil Falls, une jolie cascade mais également connu des touristes et des vols au parking, faîtes attention.
Ensuite nous sommes allés à Kaniwhaniwha Reserve. La route n’était pas terrible (gravel road) mais faisable. Nous n’étions pas d’attaque à commencer une marche de plusieurs heures, alors nous avons pique-niqué au bord de la rivière et acheter des pêches à quelques pas d’ici, chez un local. Comment ça marche ? C’est simplement un stand en libre service ou l’on paye dans une boîte. 2$ le sachet de pêches, miam !
WAITOMO
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
03 août
Réveil à Waitomo. La région est réputé pour ses caves de vers luisants, payant. Nous n’avons pas voulu les faire, mais si nous avons l’occasion de repasser, nous envisagerons peut-être l’idée.
En attendant, nous avons pris la route jusqu’à Mangapohue Natural Bridge. C’est une petite boucle très facile à faire à pieds, environ 30 minutes. Disons que pour une simple marche, le détour n’en vaudrait peut-être pas forcément le coup… sauf lorsque l’on sait qu’il y a autre chose que le Natural Bridge, un peu plus loin… Une cascade ! Et pas n’importe laquelle. Jusqu’à ce jour, c’est notre préférée avec Alex. La Marokopa Falls.
Le réseau téléphone est très restreint, voir pas présent du tout. Nous qui adorons connaître les avis des anciens visiteurs, nous nous sommes arrêtés aux Piripiri caves sans savoir où cela nous mènerait. Elles étaient sur notre route alors « why not ? » Finalement, la grotte étant minuscule, les vers luisants étaient invisibles à l’œil nu. Tant pis, nous ne reviendrons pas de nuit vu le trajet fatiguant.
Au retour, nous nous sommes une fois de plus promenés à la recherche de glow worms, à la Ruakuri Bushwalk – qui était plutôt bien recommandée. Une fois de plus, en plein jour, nous n’avons pas pu en voir… Si seulement le parking autorisait à se poser la nuit, nous aurions eut plus de courage de vadrouiller dans ces grottes de nuit.
La région de Waitomo est très jolie. Les paysages sont verts, la route est belle et nous avons le temps de profiter de la vue.
De nouveaux paysages s’offrent à nous pour aller à Mangakino Recreation Reserve.
04 août
Réveil dans le brouillard à Mangakino Recreation Reserve. Magnifique vue du lac lorsque le brouillard part petit à petit et laisse sa place au soleil.
15 mars
Les Blue Springs, à Putaruru : un indispensable si vous passez par là ! Ces eaux transparentes mélangées aux algues sont un vrai plaisir pour les yeux.
2nd PARTIE : DANS LA CONTINUITÉ DE NOTRE ROAD TRIP PARTANT DE WANAKA
PREMIER ARTICLE DU ROAD TRIP DE MARS 2021 : WEST COAST 2nd PARTIE
Vendredi 27 mars
Sur la route pour Waitanguru Falls, il y a « Hairy Feet » une visite guidée d’une des scène de tournage de the hobbits. On ne l’a pas fait donc on ne peut pas vous dire si ça valait le coup.
On se souvient des cascades des Catlins que l’on avait visité après des jours de pluie où l’eau était alors marron, cette fois-ci c’est le contraire, avec la sécheresse il y avait moins d’eau ce qui perd du charme évidemment. Un autre critère également si vous voulez avoir de belles photos des cascades, c’est la position du soleil. Malheureusement c’est un peu au petit bonheur la chance. Nous avons enchainé avec Omaru Falls, 1heure aller/retour, et malheureusement la quantité d’eau se faisait remarquer… Dommage, on ne gagne pas à tous les coups !
Hobbiton Village – décision de ne pas faire la visite. L’option soir avec banquet est celle que beaucoup recommande mais ça reste un prix très très élevé à $190 par personne. Tant pis, peut-être une autre fois. On a dormi à Brocks Place, ce qui nous a évité de faire trop de routes car nous étions fatigués. Le campground est payant $8/p, douche froide gratuite. Ça m’a permis de prendre ma première douche froide ahah, et le lever de soleil était magique le lendemain. On était les seuls sur le camp. Parfois on préfère payer pour dormir au calme, loin de la route et avec une belle vue.
Samedi
Wairere Falls, 2heures aller/retour, (on a mis 1hR on a voulu se dépêcher pour aller à Tauranga au marché). Difficile de vous dire si la montée en vaut la vue à l’arrivée, nous commencions vraiment à saturer des randonnées. Finalement en arrivant au van, il n’a plus voulu démarrer. Un peu comme s’il nous avait écouter : « Marre des randonnées ? Amenez-moi au garage, vous aurez tout le temps de vous reposer ! » On a eu des complications encore par la suite ce qui nous a fait changer nos plans et aller à Taupo en dépanneuse. (Car on fait confiance à 200% au garage là-bas). Grâce à notre assurance AA + membre de la roadservice en temps que camping-car, nous avons été remboursé des frais de dépannage et avons pu avoir deux jours de location de voiture et une nuit d’hôtel.
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
30 juillet
Muriwai, une plage qui doit être remplie l’été. Mais le plus impressionnant, c’est le point de vue des gannets, ces oiseaux par centaines qui se donnent rendez vous ici à une certaine période de l’année.
3 mars
Nous avons pique-niqué à Hunua Falls, un endroit très facile d’accès. Il y a quelques balades autour, sympathiques à faire.
L’avantage avec les cascades, c’est que sous n’importe quel temps, on profite du paysage. Une nouvelle cette fois-ci, Vivian Falls. Encore très facile d’accès, nous arrivons au pied de la cascade facilement (avec les chaussures sales, mais facilement).
2020, qui dit une année spéciale, dit un programme différent. Notre roadtrip s’est fait en plusieurs étapes ; nous l’avons commencé avant la crise du covid-19 en Nouvelle Zélande et avons dû retourner dans notre ancienne famille d’accueil, puis nous sommes partis dans le Northland pour un travail dans les kiwis qui a duré un peu près trois mois. Nous commencerons donc l’itinéraire par Kerikeri, incluant les roadtrips passés durant nos week-end de congés, le vrai départ à la fin des trois mois, ainsi que les quelques semaines de découvertes au tout début de l’aventure néo-zélandaise.
NORTHLAND : DE KERIKERI A LA DOUBTLESS BAY
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
Pourquoi commencer son road trip à Kerikeri ? Notre histoire est simple : Nous avons trouvé un travail là-bas portant sur le taillage des arbres de kiwis. Nous y avons travaillé durant presque trois mois.
La Rainbow Falls ; une des plus belles. 2 min à pieds. Heureusement d’ailleurs, car les courbatures de la veille nous interdisaient de faire plus. (nous avions fait la randonnée Dukes Nose)
Durant notre travail dans les kiwis, nous avons eut la chance d’être invités par notre patron sur son bateau, à deux reprises. Nous en avons bien évidemment profité pour pêcher et nous régaler le soir en mangeant les poissons du jour au coin du feu, cuits par les braises. Nous étions en petit comité, loin de la fatigue et de la routine du boulot.
Nous avons visité Motuarohia Island, une petite île très jolie et réputé pour son point de vue. La chance que nous avions était qu’il n’y avait que très peu de touristes puisque les ferrys n’étaient pas disponibles.
Le second trip que nous avons fait mais pas des moindres, car nous avons découvert une autre île encore, Urupukapuka Island. Sous un beau soleil, la balade de plusieurs heures était agréable et très jolie.
Quel bonheur de s’évader pendant ces quelques moments. Le coucher de soleil à deux reprises était une petite merveille (mais heureusement que nous étions bien couverts!)
21 juillet
Départ de Kerikeri pour Mangonui et son fish and chips. Un fish & chips réputé puisque c’est le plus noté du Northland avec plus de 1500 notes. Notre avis ? Le cadre est agréable, la nourriture est bonne, le personnel n’est pas forcément agréable et le prix est excessif. Ce n’est pas un immanquable.
Freecamp a côté du Coca Cola Lake : Tokerau Beach Freedom Camping. Comme le précise son nom, nous étions en bord de mer. Un cadre joli et mouvementé lorsque le vent et la pluie se joignent à vous.
22 juillet
Déjeuner à Matai Bay.
Nous avions prévu d’aller à Puheke hill qui offre un beau point de vue (selon Google), malheureusement nous n’avons pas pu y accéder car la route n’était pas praticable. C’est le risque de visiter le pays après que des inondations aient eut lieu quelques jours auparavant.
NORTHLAND : CAPE REINGA JUSQU’A LA REGION D’AUCKLAND
La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !
23 juillet
Un temps malheureusement peu en notre faveur, qui nous a bloqué pour faire les marches qui étaient recommandées. Nous sommes donc simplement allés jusqu’au phare, le phare du Cape Reinga qui correspond à environ 15 minutes de marches du parking. C’est la pointe « la plus au nord » de Nouvelle Zélande, où du moins « la pointe accessible la plus au Nord » car en se renseignant, on découvre qu’il y a bien un endroit un peu plus à l’Est, qui ferait une belle concurrence, mais que l’on ne peut explorer.
Peu de campements sont disponibles dans la région du Cape Reinga, et aucun (si mes souvenirs sont bons) n’est gratuit. Nous avons dû faire plus de 30 minutes de Gravel road pour trouver notre campement pour la nuit, à $15/personne. Après une route comme celle-là, on n’a pas envie de la refaire à deux fois…
24 juillet
Réveil paisible sur le camp. Passage à la mer de Spirits Bay, à quelques minutes à pieds du campement.
Nous avons attendu une météo plus clémente pour profiter de ces quelques heures sur les dunes de sables : Giant Te Paki Sand dunes. Nous avons loué une planche de surf à $15, et avons grimpé ces dunes et joué avec jusqu’à épuisement. Après deux heures de rigolade et de sables plein la figure, nous étions cassés en deux de fatigue.
Ah le sable, ça creuse. Nous avons donc déjeuné à Rarawa Beach.
La route dans la région est très fatigante. Entre ses Gravel road, ses virages et ses décors, nous étions HS… et on avait bien besoin d’une bonne douche ! Petit tips : il y a bien des douches gratuites à Kaitaia.
Notre randonnée à Totara North
25 juillet
Nous avions une belle randonnée en tête depuis un petit moment et attention la météo parfaite. La voici. A Totara North: Dukes Nose via Wairaku Stream Track. Prévue 4 heures aller-retour et finalement finie en 5 heures (les raisons: nous avons un peu traîné sur la route, entre les rivières à traverser, les pauses photos et le break a l’arrivée du point de vue). C’est une randonnée très belle, mais on l’avoue un petit peu compliquée.
Whangarei Waterfall
2 min à pieds, cascade impressionnante.
Les Waipu Caves
Les Waipu caves sont des grottes, accessibles gratuitement, où l’on peut avoir la chance de croiser plein de petits vers luisants. Le parking à côté de l’entrée est autorisé au campement de nuit, ce qui est un réel bonus pour l’endroit. Nous en avons donc profité pour faire une immersion de nuit. Frontale sur le front, nous n’avons pas été très loin car il fallait dès le départ se mouiller les pieds. Nous avons tout de même apprécié le spectacle des glow worms dès l’entrée, grâce au noir complet de la nuit. Autre surprise, des anguilles ! Plus facilement reconnaissables dans l’obscurité, elles nous ont laissé un petit goût amer pour le lendemain.
28 juillet
Visite des caves. Il y a eut beaucoup de pluie ces derniers temps et les conséquences sont là : nous sommes à peine dans les grottes que nous le savions déjà: nous allions nous mouiller les pieds, et revenir de la gadoue plein les vêtements. Côté droit, difficile de savoir s’il y a vraiment quelque chose, à moins d’y aller à la nage. Côté gauche, plusieurs eaux à traverser, route glissante, mouillée et gadouilleuse. L’aventure, la vraie. Ce fut cool. Peut-être que nous aurions aimé voir un peu plus de glow worms, peut être que le teasing de la veille nous a donné de trop grosses attentes (des milliers de vers luisants?) Peut-être que tout simplement dû aux inondations, les vers étaient moins présents ?
Notre projet de créer un mini camping-car était confirmé et nous avions déjà toutes les clés en mains pour y arriver : le van, le budget, une idée de l’aménagement et les outils pour. Nous savions que la meilleure solution serait de loger dans une famille HelpX qui nous accueillerait chez elle en échange de 4 heures de travail par jour. Cela nous permettait de faire des économies sur la nourriture et l’hébergement durant l’aménagement de notre van, mais surtout d’avoir les outils nécessaires à la réalisation de celui-ci.
Créer son propre van était un rêve que nous avons réalisé. Alors oui, c’est un gros investissement comparé aux nombreux touristes qui achètent un van pour voyager. Mais nous sommes heureux d’avoir réaliser ce projet et fiers du résultat.
LE TRAVAIL EN AMONT
Nous ne sommes pas arrivés en Nouvelle Zélande sans projet, nous y avons beaucoup réfléchi en amont. Même si certaines étapes de l’aménagement seraient différentes en temps réel (où pire, on aurait pu craquer sur un van déjà aménagé), il était important pour nous de savoir ce que l’on voulait.
Quel type de véhicule ?
Nous étions partis sur l’idée d’un Ford Transit, ce qui correspond généralement à un intérieur avec une place conducteur, une place passager à l’avant, une porte latéral et une porte à l’arrière. Finalement, nous avons un Mercedes Sprinter (ancienne ambulance), il n’y a donc pas de porte latérale.
Il faut se poser plusieurs questions, même si l’élément déterminant restera le budget.
La marque du véhicule ? En plus d’influencer sur le prix, la marque du véhicule reste importante : Y’en a t’il beaucoup en ventes dans le pays où vous voulez acheter votre véhicule ? Est-ce une marque fiable, avec un moteur fiable ? Les pièces sont-elles facilement accessibles ? (Si c’est une marque européenne dans un pays où les voitures sont principalement japonaises) C’est donc un Mercedes Sprinter (mais avec une coque différente à l’arrière car c’est une ancienne ambulance)
L’année ? le kilométrage ? C’est deux éléments sont malheureusement sont ceux qui vont le plus définir le prix d’achat, avec le type de véhicule. Notre van est de 2009 (automatique) et a 350.000kms (c’est le point le plus négatif pour nous)
Quel taille ? Pour le savoir, il faut vous poser les bonnes questions : De quelle hauteur ? Est-ce essentiel pour vous de tenir debout à l’intérieur, et d’avoir un lit dans la largeur sans être écraser comme une sardine ? On ne pouvait pas trouver mieux à ce prix là. L’espace à l’arrière est énorme, Alexis tient debout et peut dormir en largeur sans problème ! La coque à l’arrière est plus grande qu’un Mercedes Sprinter classique ou qu’un Ford Transit.
Se préparer à construire sa maison sur roues
Savez-vous comment aménager son van ? Nous, non. Du moins pas au début. Il y a beaucoup de choses à savoir faire, comme l’isolation, l’électricité, se servir d’une perceuse…
Pour mieux comprendre, dans la partie suivante nous expliquerons en détail notre préparation en amont en France.
VAN ACHETÉ : L’AMÉNAGER MAINTENANT !
L’aventure commence pour nous ! Comme vous le savez, nous avons acheté une ancienne ambulance. Notre projet pour les prochaines semaines ? Transformer cette ambulance en un mini camping car. Mais il ne faut pas se précipiter. Ce n’est pas si simple de s’imaginer le van fini quand il n’y a rien à l’intérieur.
Etape 1 : Connaître son aménagement
⚠️ Attention. Cette étape est la plus longue. ⚠️
En France Les idées, au départ, sont vagues et nombreuses, il ne faut pas avoir envie de faire du tri. J’ai beaucoup regardé sur Pinterest, cela donne plein d’idées, et cela permet de voir ce que les autres ont faits. Il faut se poser la question sur « qu’est ce qui revient souvent ? » et donc en conclure « c’est donc plus pratique de faire ça », ou simplement « Comment imagines-tu ton van ? »
Nous avions prévu d’acheter un Ford Transit. En recherchant sur internet, nous sommes tombé sur un plan 3D qui était exactement ce que nous recherchions (Ouf Alex n’a pas dû perdre des heures à apprendre le logiciel SketchUp), je vous ai mis le lien de la page sous la photo. Leur site est super bien expliqué et ce sont des français également !
La cuisine : plan de travail (plaques de cuisson, lavabo, réservoirs d’eaux propres et usées, pompe à pieds), frigo, poubelle
La salle de bain : Cabine avec toilettes, pompe de douche
La chambre : Le lit et les rangements sous le lit, les placards de rangement
La salle à manger : chaises (sièges passagers tournants? Ou autres chaises fixes) et table
En Nouvelle Zélande Même si nous nous étions beaucoup renseignés à l’avance, on vous mentirait si l’on vous disait que nous n’avions pas fait de changements au fur et à mesure de l’avancé du van. Posez vous, réfléchissez à ce que vous voulez faire, à ce que vous êtes sûrs de construire et si tous vos plans en amont fonctionneront. Qu’est ce que vous voulez vraiment ? Y’a t’il des sacrifices à faire ?
Quels sont les avantages d’avoir acheté une ancienne ambulance :
Il y avait de gros points positifs à acheter une ambulance, comme ne pas avoir à faire l’isolation, les fenêtres, le placage, le revêtement et installer les bases électriques. C’est d’ailleurs pour cela que nous n’avons pas eut la même organisation d’aménagement que prévu. Nous nous sommes intéressés à l’électricité assez tard. Un autre atout que contenait l’ambulance : les rangements à l’arrière ! Mais ils nous ont également posé problème…
Les principales questions que l’on s’est posées :
LA SALLE DE BAIN a été un très long débat entre nous. J’avais l’idée en tête d’en avoir une dans notre van, je ne pouvais pas imaginer autrement. C’était un peu mon rêve d’avoir une vraie salle de bain ! En Australie, comme sûrement les 95% des backpackers, nous n’avions ni d’endroit pour les toilettes ni pour la douche. Nous avions des toilettes chimiques, que nous avons dû sortir du placard deux fois, lorsque nous étions vraiment dans un endroit perdu. Pour les douches, nous trouvions toujours un camping pour se laver, ou l’autre alternative était les lingettes bébé (ce qui marchait très bien !). Pour ce qui était de notre nouveau projet, nous voulions une pièce dédiée aux toilettes chimiques, avec une paume de douche en hauteur et un bac de douche sous les WC, ce qui nous aurait permis de nous laver assis. (comme sur la photo)
Finalement, après avoir installés les tasseaux du lit, nous nous sommes rendu compte que 1- l’espace n’était pas si suffisant et que 2- les placards en hauteur étaient dérangeants et couper dans la fibre de verre aurait été un travail trop compliqué. De plus, nous avions la place de mettre nos toilettes derrière le siège passager, ce qui nous laissait l’arrière libre pour créer un bel espace de vie.
Les difficultés rencontrées :
Notre organisation ! C’est très dur de partir de zéro car on ne sait jamais ce dont on va avoir besoin pour avancer. Alors même si on notait un maximum ce qui nous manquait, on a dû aller à Bunnings un milliard de fois. Nous n’étions pas en ville, donc devoir conduire jusqu’à un magasin de bricolage prend au moins 30 minutes aller. Passer l’après-midi dehors pour revenir et découvrir qu’il nous manque encore quelque chose pour avancer, c’est très frustrant. Et pourtant, ça nous ait arriver plus de fois que ce que vous pouvez imaginer.
Etape 2 : Le nettoyage
En France
Nous nous imaginions vider le van et devoir casser la cloison qui sépare l’espace sièges à l’avant de l’arrière.
En Nouvelle Zélande
Nous avons commencé par désinfecter tout l’intérieur, du sol au plafond. Supprimer des éléments tels qu’un revêtement de plan de travail, des barres en métal au plafond, de l’ancienne colle…
Etape 3 : Le placage et l’habillage
En Nouvelle Zélande Les premiers coups de pinceaux :
Je me suis beaucoup posé la question « Que vais-je mettre sur les murs pour cacher ce côté blanc et triste d’une ambulance ? » Quand l’intérieur est vide, c’est difficile de l’imaginer fini. Je m’intéressais beaucoup à l’esthétique qu’allait avoir notre van, et arrivée ici je ne savais plus quoi faire, j’étais perdue. J’ai alors compris tout le sens de la phrase « avoir du mal à se projeter ». Je ne savais plus quoi choisir, sur quelle ambiance allions-nous partir, ou quel ton de couleur. (Est-ce vraiment important ? Pour moi, ça l’était).
Les premiers jours, nous avons peint les rebords des placards en blanc qui paraissaient trop « grossiers », trop imposant en noir. Alors vous allez me dire « c’est blanc mais tu peins en blanc ». Vrai, mais du coup le noir était vraiment trop imposant c’était la première chose que l’on voyait.
Je me suis après demandée si ce n’était pas mal de mettre du papier peint sur les murs, j’avais en tête des fausses briques, ou des fausses planches de bois. Alexis ne trouvait pas ça utile, et m’a convaincu que ça ne matcherait pas avec les rebords arrondis des fenêtres. Il me disait surtout qu’après tous les meubles, on ne verra plus beaucoup les murs (ce que j’avais du mal à croire).
Le sol : Nous avons acheté des morceaux de vinyle effet bois, qui se fixent au sol avec de la colle inclut avec les lattes. L’application est super simple. Nous avions déjà un sol et par raison de simplicité, nous ne l’avons pas enlevé et posé le vinyle par dessus.
Le plafond :
Oui, c’est au début que l’on aurait dû s’y mettre, mais on n’était pas vraiment sûr de faire quelque chose avec le plafond. Finalement, on s’en ait préoccupé que bien plus tard, après avoir fait l’espace cuisine. Donc attention spoiler, les 4 prochaines photos vous dévoileront une petite partie de la cuisine.
Après avoir pris les mesures et dessiner un plan du plafond (avec le bon nombre de lattes), voici comment nous avons fonctionné planche par planche :
Appliquer de la colle
Poser la planche sur le plafond
Bien la tenir le temps qu’Alexis pré-perce la planche avec un foret, change l’embout de la viseuse et viser ensuite
Oui car après deux essais ratés (les planchent se fissuraient si on essayait de les fixer directement, est-ce parce qu’elles étaient trop tordues ?) il a fallu trouver une solution car nous n’avions plus vraiment de joker. (et il aurait encore fallu faire un aller retour à Bunnings youpi…..) Finalement, le foret a vraiment bien aidé, même si ça nous a pris plus de temps que prévu.
Alex a tiré les fils électriques et fait 4 trous pour les faire passer. Nous avions acheté de nouvelles lumières pour faire plus sympa que celles précédentes qui-faisaient-vraiment-ambulance.
De plus, nous avions une différence de hauteur de plafond. Au centre, le plafond était plus profond. Le père d’Alexis nous a trouvé une belle idée : pourquoi ne pas jouer avec cet espace ? On a trouvé l’idée cool. (Elle a juste demandé plus de réflexions et de calculs)
On a également peint les planches. Encore une fois, ne faîtes pas comme nous… Nous avions supprimé l’idée de peindre les planches car après tous mes tests pour faire un effet vieilli ont échoué. Une fois de plus, quelqu’un est arrivé à notre rescousse : Victor, le grand ami d’Alex nous a convaincu à retenter. Cette fois, nous sommes allés à Bunnings d’un air déterminé, et nous sommes tombé sur quelqu’un de très patiente, qui a pris du temps pour nous expliquer. C’est alors qu’on a compris que si mes essais ont mal tournés, c’est simplement car les deux couleurs que nous utilisions étaient deux teintures, au lieu d’une teinture et d’une peinture basique (pas toujours évident de comprendre les magasins de bricolage en anglais). Du coup, nous avons peint après avoir posé les planches (lol je ne le vous recommande pas).
J’ai donc poncé pas mal au départ, puis appliqué une couche de mon « stain » en couleur « black ». Je n’ai appliqué qu’une couche car je ne voulais pas que ce soit trop foncé (une seule couche permet d’avoir des tons gris avec parfois du marron), et évidemment par flemmardise-justifiée.
Etape 4 : L’espace chambre
En France
Il y avait bien quelque chose dont nous étions d’accord dès le départ, c’était le lit fixe. Ayant connu l’expérience en Australie d’un canapé dépliable-en-lit qui ne nous servait que en lit car zéro-envie-de-faire-le-lit-tous-les-jours, nous ne recommenceront pas l’expérience. De plus, nous avions tous les deux en tête l’idée d’avoir un lit à une certaine hauteur pour avoir le frigo et de grands rangements en dessous. Nous avons également réfléchi à quelques rangements en hauteur. Après mûres réflexions, le lit collé à la porte arrière sera fixe et latéral. Le mettre en latéral permet un gain de place considérable, alors monsieur du haut de ses 1 mètre 80, devra certainement se plier un peu ou se tourner légèrement en diagonale car un van comme un Ford Transit fait généralement 1mètre80 de largeur (sans compter l’isolation).
En Nouvelle Zélande Quelle bonne nouvelle ! Alexis ne devra pas se serrer dans notre belle et grande ambulance. Le frigo et le lit seront à l’endroit prévu dans nos plans faits en France. Le frigo a été placé très rapidement.Il sera installé directement à la batterie secondaire. Faîtes attention à votre section de câble en fonction du nombre de mètre que sépare votre batterie au frigo. (voir explications ici). Pensez également à mettre un fusible pour protéger votre réfrigérateur. Pour le caisson, Alex l’a créé en laissant une ouverture basse à l’arrière ainsi qu’une ouverture haute sur le devant permettant une bonne ventilation et un bon fonctionnement du frigo.
Les tasseaux pour l’ameublement du lit ont été l’une des premières choses que l’on a fait. Le lit dans sa largeur fera donc 1m90 sur 1m40. Pour la hauteur, nous nous sommes basés sur le frigo, il nous permet un poids supplémentaire pour supporter le futur lit. Ça nous permet également de ne pas condamner les deux portes à l’arrière, car les poignets restent accessibles.
Voici ci-dessous les idées que nous avions pour mettre nos lattes que nous avions acheté. Le trait en rouge serait un tasseau en plus à rajouter pour avoir un support de plus. Maintenant que nous savions comment les placer, nous les avons conserver jusqu’au dernier moment et fixer juste avant de mettre le matelas (c’est-à-dire après tous les gros travaux!!). Nous avions bien fait car il y a eut beaucoup d’allers-retours, et les lattes nous auraient vraiment compliquées la tâche.
Etape 5 : La cuisine
L’étape la plus longue pour nous (après « connaître son aménagement »).
En Nouvelle Zélande
Le frigo :
Comme expliqué dans la partie d’avant, le frigo a été l’un de nos premiers achats. Acheté neuf en 12V, c’est un investissement que l’on espère mettre en avant lors de la vente. En Australie, malgré un panneau solaire sur le toit, notre frigo ne tenait pas la nuit car il marchait en 240V. Cette fois-ci, nous voulons vraiment être autonome pendant plusieurs jours en électricité.
Le réservoir d’eau sale : Nous connaissons à présent nos plans. Le réservoir d’eau sale sera directement sous l’évier, avec 70L de capacité d’eau sale. Alexis a coupé la fibre de verre (comme vous voyez sur la photo 2) pour faire dépasser le réservoir, qui rejoint un placard accessible par l’extérieur. (que vous apercevez sur la photo 3)
(la pompe électrique ne sera finalement pas sous le réservoir comme on le voit sur la photo)
Le plan de travail et la base du meuble de cuisine :
Nous nous sommes basés sur la hauteur de notre premier « meuble » déjà existant (ce qu’on appelle notre meuble correspond au placard accessible par l’extérieur). Nous avons acheté une belle planche de bois épaisse pour notre plan de travail de cuisine, qui arrivera jusqu’à notre lit. Elle nous a permis de prendre chaque mesures pour créer notre cuisine, mais la planche ne sera fixé que vers la fin, pour des raisons de facilités (plus simple pour nous de créer l’intérieur de notre meuble si le plan de travail n’est pas posé).
On commence par faire la base, avec des tasseaux et des planches de bois plus fines (6mm d’épaisseur pour certaines et 9mm pour d’autres).
Ensuite, nous nous sommes mis à la découpe de notre plan de travail. Il fallait faire quatre découpes : une grande pour notre évier, une grande pour nos plaques de cuisson, un petit pour notre mitigeur et un dernier petit pour notre robinet. Après avoir réfléchi à l’intérieur de notre meuble, nous avons posé une autre planche entre l’évier et la gazinière. Alexis a également fait des trous pour prévoir les connectiques liés à l’eau et le gaz.
(notre plan de travail n’est toujours pas collé, il est simplement posé)
Notre robinet était un achat assez intelligent car il pouvait s’étirait et en le faisant passer par la fenêtre, il nous servirait également de paume de douche à l’extérieur)
L’intérieur de notre meuble de cuisine :
Après de longue réflexions, nous avons décidé de créer un placard sous l’évier pour y mettre une poubelle, et des produits ménagers. Il s’ouvrira grâce à deux portes.
Pour la partie de droite, nous avons créé trois tiroirs. Celui du bas fera la hauteur du réservoir d’eau sale et sera donc plus petit. Attention… TUTOfaire des tiroirs : Déterminer l’emplacement des rails. Un rail est composé de deux parties : la première est fixée sur le mur, et la deuxième est fixée avec une planche, qui sera la base du tiroir. Difficile à comprendre ? Voici la vidéo démonstrative :
Après avoir fixé la planche aux rails extérieurs, on s’attaque aux rebord des placards. Dans notre cas, nous avons retiré quelques centimètres de hauteur par rapport à l’espace possible dans le meuble. On prend donc les mesures, on découpe et on fixe avec une colle forte que l’on laisse poser ! Ne vous fiez pas trop au visuel, l’habillage des tiroirs est la prochaine étape !
Finalement, faire des tiroirs ce n’est pas si compliqué, il faut juste avoir beaucoup de patience.
Tout à été calculé pour faire en sorte que le meuble de cuisine soit conçu le plus proprement possible. A quoi correspondait l’habillage ? Pour nous, c’était une planche de bois de 1,8 cm d’épaisseur. Nous les avons fixé sur chaque tiroir grâce à de la colle et des vis. C’est à la toute fin que nous avons pu mettre les poignets.
C’est à ce moment-là que nous avons pu le plan de travail.
La crédence :
Une première pour nous ! Disons que c’était notre petit kiff. Encore une fois, je m’étais mise l’idée dans la tête avant de venir… Ce n’est pas forcément adapté pour un van, mais on trouvait l’idée amusante. Et finalement, tout le monde peut le faire ! Il suffit simplement d’avoir quelques morceaux de carrelage, de la colle type « pâte », et du joint. Bon, on a aussi acheté la machine à découper le carrelage, car on ne se voyait pas tenter de couper les mosaïques avec un clou comme on nous a conseillé. C’était cool et ça donne vraiment un charme à notre cuisine.
Les installations d’eau ou de gaz : (faîtes après l’installation du panneau solaire et de la seconde batterie) On ne s’était pas vraiment renseignés sur cela. Tout d’abord, on n’imaginait pas avoir un chauffe-eau ou une pompe électrique. Avoir de l’eau chaude dans un van est vraiment un luxe pour faire sa vaisselle ou encore prendre une micro douche. La pompe électrique n’étant pas si cher, nous avions opté pour cela plutôt qu’une pompe à pied (notre idée de base) ou une pompe manuelle (qui n’était vraiment pas pratique en Australie). Pour toutes ces installations, nous avons fait appel à un spécialiste. Les connexions liés au gaz doivent obligatoirement être faîtes par un professionnel. Vous n’en avez peut-être sûrement jamais entendu parlé car la plupart des voyageurs utilisent un réchaud portable avec de petites bonbonnes de gaz. Lorsque vous avez une grosse bouteille de gaz dans un van ou un camping car, l’installation doit être contrôlée pour minimiser le risque de danger. D’ailleurs, nous avons bien fait car le monsieur nous a expliqué que nous ne pouvions pas avoir dans la même pièce des éléments de gaz avec des éléments électriques. Au départ, nous pensions tout mettre dans le placard. Finalement, nous avons dû déplacer le chauffe eau et la pompe électrique à l’intérieur (car fuite de gaz + activation du chauffe eau électrique = explosion). Le spécialiste, avec l’aide d’Alexis, s’est occupé de toutes les installations. Il a créé une ventilation pour le chauffe-eau, et une aération pour chaque réservoir d’eau. Il s’est également occupé des connectiques de l’évier aux réservoirs, et de la gazinière à la bouteille de gaz. La certification avec toutes les heures de travail nous ont coûté $800. Alors oui c’est cher (et encore Alexis et lui ont passé au moins 8 heures dessus), mais nous sommes très contents du résultat. Nous avons vraiment quelques chose de propre, c’est ce qui fait toute la différence avec un van classique et nous pouvons dire aujourd’hui que l’on est dans un petit camping-car.
Etape 6 : Le coin salle à manger
En France
Une salle à manger qui sera peut être étroite. Un lit permanent, une grande cuisine, une salle de bain… Ce n’est pas un 20m², il ne faut pas trop rêver… Mais nous avions longuement réfléchi et la meilleure idée que l’on a eut était de tourner le siège passager pour optimiser l’espace.
En Nouvelle Zélande L’idée du siège tournant était bonne, mais impossible dans notre cas. car il y a une séparation entre l’espace de conduite et l’espace de vie. Et comme nous avions oublié l’idée de la salle de bain, à nous la belle salle à manger !
La table et les chaises :
Première étape, faire nos banquettes. Alexis a été ingénieux car elles ont été créées de sorte à en faire des rangements facilement accessibles par le dessus.
Pour la table, l’idée était d’en avoir une pliable. Après réflexions, nous nous sommes demandé pourquoi ne pas faire une table fixe tout simplement. Une simple planche de bois (peint par nos soins), 3 équerres et le tour est joué. Si vous optez pour cette option, vérifiez bien que vos équerres ne vous gêneront pas lorsque vous serez assis.
Les rideaux :
Rien de plus simple à faire. Nous avons pris les mesures et avons acheté les rideaux souhaités. Comme nos fenêtres sont longues mais pas hautes, nous avons pu découper le rideaux en deux pour faire chaque côté, il a simplement fallu plier et coller les bords découpés ainsi que refaire des trous pour faire passer les crochets. Nous avons ensuite fixé les barres en métal puis installer les rideaux.
Les derniers tiroirs / le dossier banquette :
Nous avions de la place, il fallait donc en profiter. Nous avons créer un espace de rangement entre la deuxième banquette et le lit, ce qui permettait d’obtenir un dossier. Cet emplacement sera composé d’un rangement ouvert en bas, d’un tiroir au dessus et d’une niche côté lit qui servira de table de nuit. Nous en avons profité pour installer un épicier à gauche de frigo.
La couture :
Alors pour nos banquettes, matelas ou pas ? Ca a été un long débat, qui au départ n’avait pas lieu d’être car nous n’étions pas du tout parti pour. Les trois jours de couture à la main en Australie nous avait suffit pour les dix prochaines années. Finalement, la famille chez qui nous logeons nous a convaincu et prêter sa machine à coudre, et avoir un matelas sous nos fesses quand on mange est dix fois plus agréable ! Alors on va casser tout de suite le stéréotype des femmes, c’est Alexis qui s’en ai chargé car je n’en étais pas du tout capable. Ce n’est pas fait pour moi et je ne sais pas si ça le sera un jour. Alex s’en est très bien sorti grâce à un lien sur internet.
Etape 7 : L’installation électrique
Notre van étant une ancienne ambulance, elle était déjà équipée d’une seconde batterie et d’un coupleur séparateur. Cependant, tous les anciens gyrophares ont été retiré mais pas leur câble. Il y en avait donc une quantité incroyable, ce qui nous a valu un petit tour chez un garage spécialisé dans le domaine électrique de faire un peu de ménage là dedans. Maintenant que certains câbles ont été retirés, nous pouvions envisager notre nouvelle installation électrique.
Le panneau solaire et son régulateur :
Le panneau solaire sera relié à un régulateur solaire qui lui-même sera relié à la batterie. Le régulateur solaire permet de contrôler la charge et la décharge de la batterie du capteur solaire). Nous avons évalué notre consommation électrique et donc décidé de prendre un gros panneau solaire de 390W et un régulateur MPPT 40A, ainsi qu’une batterie 200Ah. Pour fixer le panneau solaire sur le toit, nous avons demandé conseil sur un groupe Facebook français « Objectif : aménager on fourgon soi-même ! » car nous ne voulions pas percer le toit mais le coller. Alex pensait au départ à du scotch double face de la marque 3M. Les retours étaient bons mais on nous conseillait pluôt d’utiliser de la colle Sikaflex et notamment cette référence : 552AT. C’est donc ce que nous avons fait.
Pour ce qui est du régulateur, nous l’avons placé dans le placard entre le siège conducteur et l’espace de vie à l’arrière. Les câbles sont donc cachés, le boîtier aussi par la même occasion. Alex y a placé une planche de bois pour ne pas faire chauffer le régulateur sur la moquette.
Les lumières :
Alexis s’est occupé de changer toutes nos petites lampes en LED sous les placards existants. Nous avons aussi posé deux barres LED au dessus de la crédence pour deux bonnes raisons 1- c’est sympa d’avoir beaucoup de lumières quand on cuisine le soir et 2- ça permet aussi de cacher le haut de la crédence sur un mur pas très droit.
Après avoir tiré les câbles et posé le plafond, il fallait relier les fils du plafond avec ceux des lumières, rien de très compliqué : il faut simplement savoir lequel est rouge, lequel est noir. Pour les assembler, Alex s’est mis à la soudure. Une fois la soudure posée, les fils tiennent comme du béton, il n’y a plus qu’à installer la lampe au plafond. Pour nous, il fallait fixer trois vis puis insérer la lampe dedans en l’emboîtant. C’est parti pour faire les trois autres !
Nous avons également changé les deux lampes extérieurs qui consommaient beaucoup par des lampes LED.
La dernière installation a été notre beau plafond. Nous avons posé une bande led au centre, derrière notre faux plafond. Grâce à notre « carte de la NZ », notre plafond fait tout le charme de notre ambulance.
Etape 8 ou finale : La décoration et les finitions
Grilles d’aération :
Pour une bonne circulation de l’air dans le van, il est nécessaire d’installer des aérations, une basse et une haute. Ainsi l’air « frais » rentre par le bas et ressort par le haut. Dans notre cas, nous n’avons pas eut besoin de nous en occuper dès les premiers jours. Pour l’installation, Alex a fait un trou à la scie cloche et a découpé puis coller des bouts de moustiquaire pour éviter que les insectes rentrent dans le van. Pour la fixation, il a réutilisé du sikaflex, simple et efficace.
Pour tous ceux qui se demandent comment se loger pour avoir le confort d’une chambre et d’une bonne douche chaude, la solution n’est pas si compliquée à trouver : HelpX.
HelpX est une plateforme connue en Nouvelle Zélande et en Australie. Elle consiste, pour nous les « backpackers », a trouver une famille prête à nous héberger en échange de quelques heures de travail par jour. L’inscription HelpX est de 20€. De nombreuses familles de différents pays postent leurs annonces, en expliquant leurs besoins : combien de personnes ont-ils besoin, pour combien de temps, quel travail font-ils faire etc… C’est un peu comme les annonces de jobs : nous en tant que demandeurs les contactons pour nous présenter, expliquer avec honnêteté nos plans et espérer un retour positif de leur part. Nous voulions être sûrs d’avoir le plus de moyens possibles (outils, espace pour travailler) pour pouvoir faire de notre ambulance une vraie petite maison à roulettes, c’est pour cela qu’en postulant sur la page internet HelpX nous avions clairement expliqué notre projet pour trouver la famille la plus appropriée à nos besoins. Au total, nous avions contacté 6 familles. Après deux réponses négatives et aucune nouvelle pour les autres, nous nous sommes dit qu’il fallait maximiser nos chances, être moins exigeants. Nous avons ensuite postulé à plus de 15 autres annonces. Et les réponses négatives se sont enchaînées… Plus de 8 au total. Certains nous répondent qu’il n’y a plus de place pour cette période, d’autres nous disent que le foyer n’est pas adapté pour aménager un van, ou pire qu’ils ne recommenceront pas car trop de soucis. (Certaines installations peuvent être bruyantes ou dérangés l’espace) Bon, tout ce que l’on peut dire c’est de ne pas vous décourager (même si on y était presque). Nous avons enfin eut une réponse positive. Et nous sommes très bien tombés ! Je pense que cela a été un mal pour un bien, car nous avons été honnêtes et cela nous a permis de trouver la famille idéale !
NOTRE SÉJOUR EN HELPX
Nous nous retrouvons dans un environnement totalement différent d’Auckland : Au revoir la ville, bonjour la campagne ! La famille dans laquelle nous logeons est composée d’un jeune couple Rachel & Regan avec ses 4 enfants, 3 garçons et 1 fille. C’est une première expérience pour nous, et nous nous rendons compte très vite que l’on va beaucoup travailler notre anglais.
NOS DIFFÉRENTS JOBS
Les jobs sont différents en fonction des familles, mais ils se trouvent généralement dans le jardin.
Nous avons fait beaucoup de désherbages (beaucoup, beaucoup, presque trop !
Nous avons construit une sorte de muraille pour obtenir des rigoles pour l’écoulement de l’eau. Le terrain étant en pente, l’eau de pluie s’écoule et passe par celui-ci, le but était donc de permettre essentiellement aux plantes et aux fruits de se ressourcer avec cette eau.
Ce terrain est encerclé par un filet pour empêcher les oiseaux de s’y infiltrer pour y manger toutes les framboises et les fraises. Malheureusement certains malins arrivent à entrer et à l’heure d’aujourd’hui, il y a des centaines et des centaines de trous dans le filet. Un coup de ciseaux et du fil et c’est parti.
Et comme les oiseaux, nous voulons aussi goûter aux fruits du jardin… Nous avons ramassé des tonnes de blueberries, ainsi que des prunes, des nectarines, des fraises et des framboises….
Nous sommes également allés dans une très grande serre à 20 min en voiture de la maison, une serre de poivrons. Ils appellent ça la « Green House », tenu par l’un de leurs amis. Regan et lui-même essaient de trouver comment redonner une seconde vie aux poivrons qui ne sont pas vendables (car moches, pas de la bonne couleur ou juste pourris car pas ramassé à temps). Pour cela, ils ramassent ces poivrons et s’en servent pour nourrir des asticots qui les transforment alors en protéines. Ces protéines serviront ensuite à nourrir les poules/poulets de fermes. Les protéines peuvent également servirent à nourrir les poissons en pisciculture. Ce qui nous attendait était donc de ramasser les poivrons tombés au sol. A savoir que dans la serre, pour que la production soit la plus efficace possible, tous les paramètres (taux d’humidité, chaleur et quantité d’eau) sont précisément étudiés. Il fait donc très chaud et le taux d’humidité et plutôt étouffant les premières minutes. Nous avons ramassé plusieurs centaines de kilos de poivrons dans la matinée en 20 rangées. (Il doit y avoir presque une centaine de rangées de plants dans la serre). Ce fût une super expérience de comprendre tout le processus nécessaire pour faire pousser ces milliers de poivrons dans un environnement comme celui-ci.
Nous nous sommes également beaucoup occupés des poulets, c’était le travail préféré d’Alex. Presque tous les matins, il allait apporter aux trente poulets leur nourriture, vérifiait qu’elles avaient bien de l’eau, et leur piquait leurs œufs en échange. Certaines sont un peu coriaces, mais au jour d’aujourd’hui nous avons des œufs pour nourrir tout le village.
Hors les travaux en extérieurs, il y a également toutes les tâches ménagères dans la maison. Faire le ménage, passer l’aspirateur, ranger, nettoyer le frigo… et j’en passe. Tous les vendredis soirs, Regan prépare au feu de bois les pizzas qu’il a préparé le matin et beaucoup d’amis à eux sont présents pour passer une bonne soirée. C’est un peu notre devoir de s’assurer que la maison est propre et bien rangée avant la soirée.
NOTRE RELATION AVEC LA FAMILLE
HelpX n’est pas simplement une alternative pour économiser de l’argent, il permet également de créer de vrai lien avec la famille qui nous héberge. Il y a certes différentes expériences, un feeling plus ou moins présent surtout en fonction de la durée du séjour, mais dans la plupart du temps cela reste un agréable souvenir. Pour nous ça l’a été…
Nous devions resté à Kaukapakapa (une ville très compliqué à prononcer) le temps de rénover notre van, et nous nous étions imaginer que cela durerait un mois. Finalement, l’aménagement aura duré plus longtemps et nous avons mis deux mois pour créer notre petit futur chez nous. Mais ce serait trop facile si nous étions parti tout de suite après, non non non… Il s’est passé tant de choses durant nos trois mois ici… Nous sommes arrivés le 27 novembre 2019 à Kaukapakapa, et reparti le 29 avril 2020, avec de très bons moments, comme des moments moins faciles…
Des moments de détente
Nous profitions de chaque coucher du soleil, tous aussi incroyables les uns que les autres. Le cadre était idyllique, on ne pouvait rêver mieux pour passer nos premiers mois en Nouvelle Zélande.
Nous avons fêté Noël en amoureux, en gardant la maison pendant que la famille Cunliffe profitaient de leurs vacances avec leurs proches. Pour l’occasion, un beau pavé de saumon et une petite bière après une belle journée de travail dans le van.
De la nourriture (et encore de la nourriture)
Avant l’interdiction de faire des feux lors de la saison sèche (été), nous avons pu nous faire un petit goûter « mashmallow ».
Tous les vendredis soirs, les amis de Regan et Rachel étaient invités pour la soirée de la semaine : la soirée Pizza. Regan s’occupait personnellement de la pâte qu’il préparait plus tôt dans la journée. Tout le monde rapportait un peu de nourriture pour la garniture, et aidait en cuisine. Certains ont même leur poste attitré : garnir les pizzas, cuire les pizzas au feu de bois, servir les pizzas… C’est une belle soirée conviviale que tout le monde attend avec impatience !
Les dimanches matins sont plus relax. Nous pouvons nous lever plus tard car les enfants n’ont pas école ou piscine. Regan s’occupe également « personnellement » de sa pâte à pancake avec de bons œufs maison. A vous de savoir ensuite avec quoi les associer ! Confiture, sirop d’érable, myrtilles…
Avoir une vraie machine à café a été un vrai bonheur pour Alexis. Depuis notre cours de Barista en Australie, il est passionné par le café. Il appréciait déjà le goût d’un vrai café, mais de pouvoir les faire lui-même tout en apprenant un faire de jolis dessins, il ne pouvait pas rêver mieux ici. ll s’occupait des cafés de tout le monde le matin, ce qui lui permettait de se perfectionner encore et encore…
Des rencontres
Les premières personnes que nous avons rencontrés en plus de notre famille HelpX ont été Émeline et Florent, qui sont eux aussi un couple de français. Ils étaient déjà venus ici au début de leur aventure, et revenaient pour la fin de leur voyage. Nous nous sommes très vite entendus, et avons passé une dizaine de jours ensemble… Ils ont réussi à vendre leur voiture et étaient un peu nostalgiques de rentrer en France… Ils nous ont vraiment donné envie de visiter la Nouvelle Zélande !
Un peu plus tard dans le voyage, nous avons rencontré Sophie et Steven lors d’une soirée pizza à la maison, eux aussi français. Ils étaient pour l’instant le couple qui était resté le plus longtemps dans la famille (…jusqu’à ce qu’on arrive). Ils ont passé presque deux mois à rénover un Volkswagen Crafter, qu’ils nous ont fait visiter ce soir-là. C’était vraiment intéressant de parler avec un couple qui avait le même projet que nous et qui l’avait réaliser. A ce moment-là, nous n’avions pas encore fini les travaux et nous allions nous mettre à poser les planches au plafond.
Plus de deux mois et demi après notre arrivée dans la famille, il était temps de partir. D’autres personnes devaient nous relayés, et nous avions fini l’aménagement de notre van. Malheureusement, des problèmes mécaniques sont arrivés et ont été plus long que prévu à réparer. Nous avons tout de même pu rester, malgré que Camille et Irving arrivaient. Eux aussi finissaient leur voyage ici, mais repartaient pour l’Australie. Nous avons pu raconter nos voyages pour nous conseiller les uns les autres, nous raconter la Nouvelle Zélande et leur raconter l’Australie.
C’était à notre tour de commencer notre road trip. Nous sommes restés jusqu’à ce qu’Anaïs et Tommy arrivent, nous relayant pour rester avec Rachel et Regan pour au moins un mois. Nous avons eut la chance de rester quelques jours de plus (oui, encore des complications qui nous empêchaient de prendre la route) cela nous a permis de faire leur rencontre, de leur expliquer le fonctionnement de la maison et surtout… de jouer au Monopoly ! Nous avons bu notre première bière tous les quatre dans le van, qui était prêt pour rouler. Nous sommes parti quelques jours après, sereins car nous sommes sûrs que la famille sera entre de bonnes mains avec eux, réciproquement pour Ana et Tommy. On espère les recroiser sur la route car le feeling est vraiment bien passé (même si on dit pain au chocolat et non chocolatine). Update: nous avons dû revenir après une semaine de voyage car le coronavirus était arrivé en Nouvelle Zélande et la première ministre avait annoncé plusieurs semaines de confinement. Nous sommes donc resté plus d’un mois avec la famille, ainsi qu’Anaïs et Tommy, qui venaient d’acheter leur tout premier van.
Des problèmes de santé
Le 10 janvier, la famille découvre que Théo, le cadet de la famille avec ses 5 ans, est atteint de la Leucémie, un cancer du sang. Leucémie lymphoblastique aiguë à cellules B plus précisément. Très heureusement, la maladie a été découverte très tôt, avant même qu’il n’en montre les symptômes. Tout va alors changer dans la famille….
Des dépenses en plus : Ils n’avaient à présent qu’une voiture pour 6. Ils s’imaginaient devoir en acheter une autre pour tous les déplacements à l’hôpital pour Théo (malheureusement, ils vont se retrouver sans voiture pendant quelques temps… je l’explique juste après). De plus, l’évacuation de l’eau est traitée naturellement par de petits insectes. Malheureusement, dû à la maladie de Théo, son traitement tuerait ces fameux insectes. Nouveau réservoir d’eau sale, nouvelle machine à laver, couverts et assiettes en plastique pour Théo car ils ne pourront pas aller dans le lave vaisselle. Outre cela, il faut être plus stricte sur l’hygiène. Se laver les mains, acheter du désinfectant, changer les essuies mains (torchons) en papiers jetables.. Compliqué pour une famille qui a construit un environnement eco-friendly.
Un nouveau Théo : Il n’a jamais aimé prendre des médicaments. Cela va devoir être un combat pour sa mère, car il devra s’habituer à en prendre tous les jours à présent… Ces derniers jouent sur son morale et son état physique. Il a pris beaucoup de poids les premières semaines, il avait tout le temps faim. Après un rendez-vous à l’hôpital, les médecins ont conseillé de limiter la nourriture, et dû aux stéroïdes, Théo était de très mauvaise humeur. Cette situation sera sûrement la plus compliqué du traitement, car à l’heure où j’écris l’article, cela fait plusieurs jours que Théo n’est plus sous stéroïdes et on commence à retrouver le petit garçon souriant d’avant.
Les parents restent courageux, on en est très admiratifs. Le sujet n’est pas tabou, la communication au sein de la famille est vraiment présente et c’est ce qui fait leur force.
De notre côté, on se sent un peu impuissants, car on ne sait pas vraiment quoi faire pour les aider. Nous avons essayé d’être présents au maximum et de les soulager dans certaines tâches du quotidien. Nous avons aussi créé une cagnotte pour les aider financièrement. Nous avons également reçu pleins d’amour du monde entier grâce à Facebook et avons imprimé tous les petits mots sur un tableau pour que Théo sache qu’il n’est pas seul dans cette épreuve.
Lorsque Émeline et Florent étaient là, c’est-à-dire avant Noël, nous sommes allés voir un concert en extérieur à Auckland. Ça a été notre première sortie tous ensemble, c’était vraiment sympa et ça nous a passer un vrai moment hors de la maison.
Lorsque Théo était à l’hôpital pour ses examens, des basketteurs de l’équipe néo-zélandaise « Nz Breakers » sont allés lui rendre visite. Ils ont décidé d’offrir à sa famille des places pour un match à Auckland le 31 janvier. Rachel et Regan n’étant pas disponibles, ont pensé à nous et nous ont proposé d’y aller avec les deux grands garçons, Austin et Eli. L’ambiance était vraiment au rendez-vous, et nous a donné envie d’y retourner !
Mi février, plus précisément le soir de la saint Valentin, Camille et Irving qui étaient avec nous, avaient prévu d’aller voir un match de rugby. Ils nous ont proposé de venir, et ça nous a permis de nous changer les idées et de sortir un petit peu de la maison. C’était cool, même si personnellement il faudrait que j’apprenne un peu plus le rugby pour mieux comprendre un match.
De bonnes surprises
Lorsque nous avons fini l’aménagement de notre van mais qu’il était entre les mains du garagiste (on ne savait pas encore ce qui nous attendait, c’est à dire un turbo à changer et des semaines au garage), Rachel et Regan nous ont proposé de jouer de leurs contacts pour faire parler de nous et de notre projet. Nous avons obtenu deux interviews par des journaux du pays, et nous voici à présent sur leur site internet ! Une expérience très drôle à faire.
Le 10 janvier, la famille apprend la maladie de Théo. Un mois plus tard, les parents ont eut un grave accident de voiture…
Le 4 février, nous gardions les enfants à la maison pendant que Rachel et Regan avaient un rendez-vous à quelques minutes de chez eux. Rachel est rentrée plus tard que prévu : « On va bien, mais on a eut un accident de voiture ». Regan était à l’hôpital car il avait reçu des bouts de verre sur la partie droite de son visage. Heureusement, ils n’ont rien eut de grave car Regan qui conduisait, a évité de justesse la remorque du camion qui arrivait droit devant eux. Il est rentré peu de temps après et nous a montré la vidéo prise par la dashcam, une caméra qui se met en route en même temps que votre voiture, utile pour l’assurance dans une situation comme celle-ci.
Ils n’ont rien de grave mais ça reste un choc difficile à digérer, surtout en ce moment avec Théo. Ils ont dû se battre avec l’assurance pour avoir une voiture rapidement, et en attendant ils ont pu avoir le soutien de leur proche. Des amis leur ont prêté une voiture. Aujourd’hui, ils préfèrent en rire qu’en pleurer, et la vidéo est tellement impressionnante qu’ils en ont fait l’éloge de plusieurs journaux.
Le 22 janvier, nous venions de finir l’intérieur du van. Nous avions un problème de fuite d’eau que nous devions réglé avant le rendez-vous pour certifier le van self-contained. Alexis était parti au magasin pour comprendre le problème de robinet, lorsqu’un voyant moteur s’est affichée en orange et s’est mit à clignoter…
Je vous passe les détails pour arriver à l’essentiel. Cela fait un mois depuis que le voyant s’est allumé. Nous avons appris que le turbo était cassé, qu’il fallait le remplacer et peut-être que d’autres réparations seront à faire ensuite. Nous avons passé deux semaines à négocier avec notre car dealer (revendeur) qui ne voulait pas nous rembourser les réparations. A savoir : lors d’un achat par un car dealer, le véhicule vendu doit être durable. Nous avons donc une assurance de 3 mois, et cela faisait 2 mois que nous l’avions acheté. Nous avions déjà perdu deux semaines de notre temps à trouver un arrangement, qui n’a mené à rien au final. Nous avons finalement décidé de l’emmener chez un garagiste plus près, que l’on fait confiance pour les réparations. Nous le paierons de nos poches et nous enverrons un dossier en justice pour espérer un remboursement. Aujourd’hui, le 16 février, cela va faire 15 jours que le van est chez le garagiste car il y a d’autres problèmes, mineurs mais qui prennent du temps. Nous avons hâte de retrouver notre van pour partir à l’aventure.
Et enfin, le coronavirus montre le bout de son nez :
Nous sommes partis le 2 mars pour une semaine avant de revenir pour récupérer notre sticker officiel « self-contained van ». C’est alors que le nouveau turbo du véhicule s’est montré coriace et de la fumée sortait du capot. Le 12 mars, nous reprenions la route une bonne fois pour toutes. Et bien non ahah, le 20 mars la première ministre annonce un confinement dans les prochains jours et le van n’est pas considéré tel quel. Rachel et Regan nous ont gentiment proposé de revenir.
Pour le bien de Théo nous sommes resté confiné deux semaines devant leur maison, sans contact extérieur. Nous devions nous assuré que nous n’avions pas la maladie. Après cela, nous avons pu réintégré la maison et sommes restés jusqu’au 29 avril avant de travailler plus au nord dans une plantation de kiwis.
ASSIMILIER LE TRAVAIL HELPX ET L’AMENAGEMENT DU VAN, PAS TROP DUR ?
Les journées sont vraiment remplies, et parfois fatigantes. Lorsque l’on monte un projet comme celui-ci, ça prend du temps et il faut se motiver même après avoir travaillé 4 heures le matin pour payer notre logement. On est très fiers de l’avoir fait, même si ça nous a pris deux mois au lieu d’un pour le réaliser. Nous pensons aussi qu’avoir une famille d’accueil comme celle que l’on avait nous a aidé, car nous avons créé de vrais liens avec eux.