Le voyage nous aura fait changer notre façon de manger

Nous avons beaucoup appris à travers notre voyage en Nouvelle Zélande. En faisant de nouvelles rencontres, en s’intéressant à leurs parcours, à leurs histoires et en s’informant d’un peu plus près sur certains sujets. Et j’aimerais beaucoup vous partager tout ça, notre expérience, notre histoire à nous. Le but n’est pas de donner de leçon, car nous ne sommes nous-même pas parfaits. Imaginez un peu, je vous écris un article pour vous parler de changements dans nos habitudes alimentaires et nous ne sommes même pas végétariens… Et pourtant dans nos têtes beaucoup de choses ont changées. Alors s’il y a une petite chance pour que vous soyez curieux à ce sujet, et bien c’est avec plaisir que je vous en parle.


ALERT SUJET SENSIBLE DEFINITION

*végétarien : ne pas manger de viande ou de poisson

*végétalien : alimentation sans produit d’origine animal (viande, poisson, œufs, fromage, lait…)

*végan : végétalien + adopte un mode de vie respectueux des animaux (ne porte pas de cuir ou de laine par exemple)


Notre état d’esprit avant et en arrivant en Nouvelle Zélande à propos de ce sujet “sensible” ?

Avec du recul, je me rends compte que nous étions to-ta-le-ment ignorants sur le sujet. Nous étions de ceux qui rigolaient aux fameuses stories Instagram de viande sur le barbecue “bonjour les vegans”, d’ailleurs nous aurions même pu en faire parti. En réalité, on ne connaissait personne de notre entourage qui étaient vegans. C’est peut-être pour cela qu’on imaginait qu’ils étaient “différents” des autres, et bien sûr qu’ils faisaient chier tout le monde avec leur régime alimentaires. “Y’a du lait de vache dans les glaces ? Des œufs dans le gâteau ?” “-bah oui… Comme toujours”

Mais alors comment s’est passé notre première rencontre avec des personnes qui ne mangent plus de produit d’origine animal ?

En arrivant en Nouvelle Zélande, nous avons habité une semaine (en février 2020) sous le même toit qu’un couple de français, qui étaient depuis quelques temps “végétaliens”. La famille néo-zélandaise chez qui nous vivions a décidé, par simplicité, de cuisiner au même régime pour tout le monde. La réalité, c’est que nous sommes allés chercher du jambon pour nos sandwichs le midi. Nous rajoutions du fromage dans nos assiettes et nous nous faisions des œufs au plat par-ci par-là. Nous sommes même partis un soir manger en amoureux à Burger King, pour compenser notre manque de viande. Mais alors pourquoi ? Pourquoi ne pas tenir une semaine un régime végétarien, c’était si dur que ça ? Je pense que la réponse est simple. Nos habitudes alimentaires. On mange de la viande midi et soir, 7 jours sur 7. Parfois même au petit déjeuner. C’est la “normalité”, un repas contient toujours une viande ou un poisson AVEC un accompagnement. On ne veut pas juste l’accompagnement sinon on a l’impression de manquer de quelque chose. Et c’est ce qu’il se passait. Malgré notre intérêt pour le sujet, parler avec eux nous éloignait de l’idée de changer notre alimentation. Tant que nous gardions l’esprit fermé, nous ne pouvions pas nous y intéresser. C’est d’ailleurs le gros problème qu’on retrouve encore dans la société aujourd’hui. Nous dire que ce qu’on nous donne à manger depuis des années c’est pas le bon choix, qu’il faut changer nos habitudes ? Nous priver de bacon, de saucisson ou d’une bonne entrecôte ? Nope pas question. Pas pour nous. On n’était pas prêts pour comprendre leurs intérêts à être végan, et je crois que nous nous sommes aussi sentis “jugés”, car on ne prenait pas en compte leurs opinions. C’était une situation délicate qui me fait comprendre aujourd’hui que je n’avais juste pas envie de savoir, car je savais au fond de moi que si je creusais un peu, si je m’informais, j’aurais envie de changer mes habitudes alimentaires. Mais ne rien savoir, ça me permettait encore de manger ce que j’aime sans culpabiliser. Je crois qu’il y a une autre raison qui me faisait dire “nope. Je ne deviendrais ni végétarienne ni vegan”. Vivre avec d’autres personnes qui n’ont pas le même régime alimentaire que toi, c’est faire face à un mental d’acier. Nous n’étions pas aveugles, le fromage leur manquait. Le Nutella leur manquait. Et je me disais : mais pourquoi en arriver à un tel point ? Pourquoi devoir se priver d’être heureux en se privant de petites choses au quotidien comme le beurre ou le saucisson. Malgré tout, nous n’étions pas fermés complètement à ce sujet car c’était intéressant de connaître les histoires de chacun. Mais c’était pour nous inconcevable de ne pas aller au McDo parfois ou de prendre un burger à la viande végétale.

Quelques mois après, rien n’avait vraiment changé pour nous: on mangeait toujours autant de viandes. Par contre, nous étions de plus en plus ouverts à la discussion grâce à cette première expérience. Le sujet m’intriguait : pourquoi faire ça ? Est-ce que la conscience animale mérite de se priver totalement du plaisir qu’il nous donne lorsque l’on en mange ? Arrêter ou diminuer, quel impact sur notre corps, notre santé ? Je devenais curieuse de comprendre les raisons d’être végétarien, ou encore végétalien.

Nous avons fait une seconde rencontre en mai 2020 avec Léon, venu d’Angleterre et végétarien depuis 5 ou 6 ans maintenant. Il ne cherchait pas à débattre sur le sujet, car ses idées sont les siennes, et que si l’on ne s’y intéressait pas, il ne cherchait pas à nous les imposer. Ça m’a donné envie de comprendre pourquoi faire ce choix d’arrêter la viande ou le poisson. Il avait beaucoup d’arguments, mais sa réponse ce jour-là était simple: pour lui, on devrait tous être capables de tuer ce que l’on mange dans nos assiettes. Et ça m’a fait réfléchir : J’en serais bien incapable. Peut-être en question de survie, et encore ?

Et malgré tout, ça ne nous a pas fait changé. Pendant plusieurs mois de travail, nous mangions toujours pareil. Par simplicité, mais aussi peut être par question de budget. Par exemple, la différence de prix entre des saucisses de porc et des saucisses végétales étaient considérables. Après avoir fini le travail, nous avons repris la route et profiter de nos vacances. Et un jour, nous nous sommes dit: allez, testons un burger avec de la viande végétale (on rajoutera un peu de bacon). Et vous savez quoi ? J’ai été déçue. Certainement car je m’attendais à retrouver le goût de la viande, et même si la texture ou la couleur s’y rapprochait, le goût n’était pas le même. J’ai compris ensuite que c’était une erreur de penser remplacer de la viande tout en voulant avoir le goût de la viande, qu’il fallait enlever cette idée de ma tête et ça nous a permis par la suite d’apprécier manger du végétal.

Voyager permet de s’intéresser à ce qui nous entoure. Et en ce qui concerne la Nouvelle Zélande, niveau pâturage, c’est le bonheur. Les vaches et les moutons vivent leurs meilleures vies. Mais l’hiver n’était pas encore fini qu’il y avait déjà plein de petits agneaux partout. La saison du « lamb » va commencer, les agneaux sont vendus chers pour le début de la saison… Mais à vouloir les vendre trop tôt pour avoir le meilleur bénéfice, beaucoup d’agneaux mourraient de froid…. C’était triste à voir. Certains fermiers, grâce à la laine de mouton, en faisaient un tricot – manteau d’hiver pour leurs agneaux. Tout ça pour les garder en vie jusqu’à l’abattoir ou la vente… Alexis et moi, on adore l’agneau. C’est super bon, mais aussi très cher en Nouvelle Zélande. C’est peut-être pour toutes ces raisons que nous n’en avons pas remangé ?

En août, nous avons eu la chance de découvrir une petite ferme d’une centaine de vaches, dont le propriétaire connaissait leurs noms sur le bout des doigts. C’était également la période des veaux, ce qui nous a permis de les voir de très près. Ceux là ne seront pas destinés à l’abattoir (pas pour tout de suite en tout cas) mais se verront grandir pour la production de lait ou de viande de bœuf. Ca faisait plaisir de voir un fermier donnant autant d’importance à ses bêtes (et leur bien-être).

En septembre, nous avons fait la rencontre d’un couple allemand, eux aussi avaient changé leurs habitudes alimentaires pour devenir vegans. Ils étaient très intéressants et très ouverts d’esprit. Je crois que ce qui les a fait prendre cette décision, c’est essentiellement pour l’animal en lui-même. J’ai d’ailleurs commencé à lire dans cette même période le livre de Hugo Clément « Comment j’ai arrêté de manger les animaux » qui d’ailleurs m’a appris beaucoup de choses : On nous met en tête dès le plus jeune âge qu’il y a une distinction entre deux types d’animaux : ceux de compagnie, qui ont des sentiments, que l’on aime et avec qui on vit, puis ceux que l’on mange: qui n’ont aucun intérêt, n’ont pas de sentiment et que l’on peut tuer sans se soucier. Que torturer un chat, c’est un énorme scandale, mais torturer un mouton, une vache ou un cochon, c’est triste et on en parle pas. On ne cherche pas à nous montrer les vidéos des abattoirs, car ça nous toucherait très certainement (et oui, nous sommes humains). Bref, c’est un livre intéressant.

Après cette nouvelle rencontre, on s’est encore dit : “c’est quand même dingue toutes ces personnes qu’on rencontre qui sont végétariennes ou vegans !¿”

Dans le même mois, un article de presse néo-zélandais mentionnait les “5800 vaches envoyées par bateau de Nouvelle Zélande en direction de la Chine ont péri lors d’un typhon en pleine mer”…. “attend, stop. Des vaches sont envoyées par bateau? Où va le monde.” On en parlait d’ailleurs dans le ferry où l’on avait pu vivre 2h en mer agitée qui n’étaient vraiment pas agréable à vivre, alors imaginer 60 jours de bateau pour ces pauvres bêtes, collées les unes contre les autres… (Petite update d’avril 2021 qui fait plaisir : la Nouvelle Zélande annonce la fin des exportations de bétail par bateau.)

A Dunedin, en octobre 2020, nous avons découvert sans le vouloir le lait d’avoine. Nous avons l’habitude de prendre un café et spécifiquement ici en Nouvelle Zélande le très populaire Mocaccino (café, lait, chocolat). Nous sommes rentrés dans un café qui nous semblait très sympa, sans savoir qu’il n’y aurait pas d’option “lait de vache” à la carte. Et oui, le café ne proposait aucun aliment d’origine animal (ce qui signifie pas de lait de vache, de beurre, de fromage ou d’œufs). Alors on s’est senti embêté car on ne savait pas trop quoi prendre, et avant de s’orienter vers le lait d’amande (ce qui nous arrivait de prendre), on nous a conseillé le lait d’avoine, qui se rapprocherait le plus du goût du lait de vache. Et bien c’est le meilleur café que l’on ai jamais bu. Depuis, on ne prend plus que ça. On l’utilise pour les crêpes ou tous les desserts nécessitants du lait. Parfois, j’en mange même nature avec mes céréales si l’envie me prend. On a également trouvé une super alternative au beurre, le beurre à l’huile d’olive. C’est le même aspect qu’un beurre à tartiner, c’est d’ailleurs ce qui nous a fait changer nos habitudes au départ car il est bien plus simple à étaler sur du pain. Je n’ai pas de bon souvenir en ce qui concerne la margarine en France, personne n’aime vraiment ça. Je serais très intéressée de réessayer à notre retour en France, car je suis sûre que si l’on trouve le bon produit, ça nous réconciliera avec. On était contents d’allier produit végétal et plaisir ! Ce fut nos premières victoires, qui nous a poussé à en découvrir encore.

Peu de temps après, nous avons eu l’opportunité de découvrir les joies (ou non) d’une ferme plus industrielle avec plus de 500 vaches. Au programme, traite des vaches pour Alexis et allaitement au biberon des veaux pour ma part. Lorsque tu y travailles, tu vis pour travailler et rien d’autre. Début de journée à 5h du matin, première traite. Repos. Deuxième traite début d’après-midi. Bien sûr, tu ne le fais pas à la main. Ce sont des machines mais il y a quand même besoin d’une aide humaine pour relier les vaches aux machines, puis relayer. C’est une vrai usine. Parfois, il peut y avoir des maladies, vaches ou veaux décédés dans l’entrepôt. C’est arrivé le jour où nous avons travaillé, le veau devait être là depuis plusieurs jours, cela semblait normal… Avant la fin de journée et après chaque traite, il faut nettoyer l’entrepôt à coup de lance à incendie qui consomme une quantité monstrueuse d’eau. L’anecdote qui nous marquera pour toujours : saviez-vous que, pour faire un maximum de profit évidement, ils ne nourrissent pas les veaux avec du lait directement des vaches de l’enclos d’à côté mais le font envoyer en Hollande pour le transformer en lait en poudre, qu’ils donneront ensuite à ces veaux. Incroyable non… ça leur coûte moins cher… Tout revient à l’argent.

Je crois que le voyage nous aura appris beaucoup, simplement en ouvrant les yeux. Et pourtant, on n’arrivait pas à supprimer la viande de nos repas, même si on réduisait par-ci par-là, en essayant parfois des alternatives végétales. Mais qu’est ce qu’on savait vraiment sur les problèmes liés à la consommation de viande ? Plus une ferme veut être rentable, plus ces animaux y seront collés les uns aux les autres, n’auront pas un espace de vie adapté ou une nourriture appropriée. La plupart des forêts est détruite pour y implanter des champs de vaches, destinés à la consommation de viande ou à la production de lait. Ou pour y fabriquer du soja, qui sera en grande majorité utilisé pour y nourrir ces animaux. Généralement le schéma est simple: une vache en pleine santé dans un bon environnement —> bonne qualité de viande mais vendu plus cher. (On peut faire le même schéma avec les moutons, les cochons, les poulets etc…) Mais finalement, quand on voit l’histoire des agneaux, est-ce que ça vaut le coup d’en acheter, même avec la qualité d’avoir pu “vivre en plein air, entre l’herbe et la neige”

Fin octobre, nous sommes arrivés à Wanaka dans le but d’y rester une bonne période pour y travailler et économiser. Nos patrons étaient végans et nos collègues végétariens. La première résolution que nous avons prise (mais surtout car nous avions l’opportunité de le faire), c’était de planter nos légumes, d’avoir un jardin pour nous. On y a planté salades, tomates, courgettes, oignons nouveaux, fraises, persil, ciboulette, menthe et coriandre. Nous avions des dizaines de pieds de salade dont nous arrachions quelques feuilles par ci par là, ce qui leur permettaient à toutes de pousser en toute tranquillité. Nous en avons eu pour nous nourrir pendant des mois, jusqu’à ce qu’elles se transforment en arbre. Nos patrons, eux, ne vont pratiquement jamais au supermarché. Ils ont de grands espaces pour planter tout ce qu’ils veulent et sont auto-suffisant en fruits et légumes. Se nourrir avec ce que l’on a, c’est un peu redécouvrir le plaisir normal de la vie, et ça nous fait comprendre également le sens « d’excès » lorsque l’on mange de la viande tous les jours. S’il fallait chasser autant que l’on mange, alors la chasse (+ la préparation de la viande) prendrait un temps considérable sur notre emploi un temps.

Ca a été le moment parfait du voyage pour prendre le temps de découvrir de nouvelles saveurs, de tester de nouvelles recettes. Vivre avec des végétariens ça aide, ils peuvent nous guider sur certains aliments de substitution. On a appris à remplacer la crème liquide par de la crème de coco. On a appris à manger beaucoup de légumes et à apprécier d’en manger. (Même si parfois, on a vraiment besoin de faire des pauses…) On a également testé la crème de soja et le poulet végétal qui est un de nos incontournables en ce moment.

Mais qu’est ce qu’on y connaît vraiment finalement, sur les répercutions de notre consommation de viandes/poissons ?

En avril 2021, nous avons pu en apprendre d’avantages grâce à des films/reportages bouleversants, disponibles sur Netflix. Cowspiracy, sur l’impact des élevages d’animaux et spécifiquement les vaches, ainsi que Seaspiracy sur l’impact de la pêche. Ca fait réfléchir et nous vous les recommandons fortement. On y apprend que les gestes simples que l’on connaît depuis notre plus jeune âge, comme faire attention à notre consommation d’eau, sont essentiels certes, mais que ça ne représente rien comparé à l’impact de l’agriculture animale sur l’environnement. On pense avoir découvert le pire après ce reportage et que l’impact de la pêche ne sera pas aussi catastrophique que ce que l’on vient de voir, avant de découvrir que c’est encore plus grave, avec le film Seaspiracy…

Qu’en est-il de notre consommation de viande, de poisson, d’œuf, de lait ou de fromage aujourd’hui ?

Nous avons réduit considérablement notre consommation de viande et trouver des alternatives au lait, beurre ou crème fraîche. Mais ce n’est pas pour autant que nous avons arrêté la viande ou les produits laitiers. J’admire énormément ceux qui y arrivent, pour nous ce n’est pas encore le cas. Pour le moment, notre plaisir d’en manger de temps en temps prend encore le dessus sur notre envie d’arrêter. Le changement ne se fait pas du jour au lendemain, ou peut-être pour certains mais pas pour nous. Il nous aura fallu un an entre notre première approche sur le végétarisme et notre vrai intérêt pour celui-ci. En ce qui concerne le poisson, nous n’en mangions pas beaucoup avant et se renseigner sur la pêche industrielle nous a conforter sur l’idée d’arrêter d’acheter du poisson mais de le pêcher nous-même.

Pour répondre à mes questions du départ :

Comment se sent-on lorsque l’on réduit ou arrête de manger de la viande et du poisson ?

De notre expérience et de ce dont nous avons pu parlé avec chacun, on se sent mieux. On a pu le ressentir après les repas, où nous n’avions plus faim mais que la sensation de lourdeur ou de fatigue se faisait moins ressentir. Chacun réagit différemment et il faut alors trouver le régime alimentaire adapté. Le but n’est pas de devenir un mangeur « d’herbes », mais de trouver comment compenser l’apport en protéines que l’on trouve généralement dans la viande ou le poisson.

Peut-on se faire plaisir tout en mangeant du végétal ?

Ca prend du temps, car il faut le vouloir dans un premier temps. Et ensuite, essayer. Tout ce que l’on essaie ne nous convient pas toujours, mais on commence à trouver ce qu’il nous plait, quitte à ne plus envier certains “aliments de base”

Etre végétarien ou vegan coûte plus cher ?

De base, on parle d’un régime alimentaire qui supprime la consommation de viandes, poissons, et même produits laitiers ou d’origine animale, j’aurais donc tendance à dire que c’est faux. Il existe de plus en plus d’alternatives pour l’apport en protéines, plus ou moins cher. Bon c’est vrai, les alternatives plus « améliorées » sont plus chers. C’est sûr que si nous les comparons avec du steak premier prix ou des nuggets de poulet, la différence de prix est importante. Si on regarde un produit dans sa globalité, le prix se justifie par sa qualité, provenance, condition de vie de l’animal etc. Prendre conscience à plus petite échelle qu’acheter de la viande/oeuf/poisson à faible prix correspond (souvent) à des conditions misérables pour l’animal, c’est aussi une étape.* Le budget ne dépend que de la personne, car tout le monde peut trouver son niveau de satisfaction plaisir/argent. Si l’on achète de la viande, aussi rare que ça l’est aujourd’hui, on préfère y mettre le prix. C’est un peu pareil pour les produits alternatifs (poulet végétal etc), nous n’en mangeons pas tous les jours, mais le prix ne nous dérange plus lorsque l’on en achète.

*Ce qui n’est pas toujours vrai, car parfois le prix est justifié par un marketing important consacré à la vente du produit, et non grâce à sa qualité réelle. On achète tout en pensant faire mieux et finalement ça n’est pas toujours ce que l’on pense. Et ce n’est pas de notre faute ! On le voit tous les jours, entre le greenwashing, les packagings qui influencent les consommateurs pour acheter, publicité mensongère…. Mais tout ça, c’est encore une autre histoire. (exemple: les œufs numéro 2 en France)

Faut-il être vegan/ végétarien ? Est-ce que ça vaut le coup ?

La réponse ne va surprendre personne, bien sûr que j’aurais tendance à dire oui, pour le bien de la planète, de la faune et la flore. Mais ce n’est pas si simple que ça, surtout lorsque l’on ne sait pas ce qui se passe autour. Difficile de se dire que toute la Terre prendra conscience de tout ça, que les choses changeront grâce à nos petits gestes du quotidien. C’est d’ailleurs ce que l’on retrouve beaucoup aujourd’hui comme argument contraire, c’était d’ailleurs le premier d’Alexis. « Malgré les efforts que l’on peut faire, pour la planète, ce n’est pas 0,0001 de la population mondiale qui fera changer les choses. Il y a tellement d’autres pays qui ne s’intéressent pas au monde, où la population ne fait que s’agrandir = pollution. « Pourquoi moi je me priverais et pas lui ? » « Pourquoi je ferais un effort et pas lui. »

Je ne peux pas répondre pour chacun, car nous avons tous nos arguments, différents soient-ils et nombreux soient-ils. Je crois que pour nous, plus on en apprend, plus ça nous terrifie. (nous avons pas mal appris grâce à Cowspiracy et Seaspiracy) Est-ce de la conscience humaine ?

Selon moi, il faut d’abord travailler sur soi-même: ouvrir son esprit, être à l’écoute, comprendre, s’intéresser.

Je pense que ca vaut le coup lorsque dans ta tête, tu prends conscience de tous ces arguments pour arrêter la viande, et que même si ça peut manquer, tu préfères choisir l’alternative végétale. Si ça vaut le coup pour soi-même, c’est gagné.

Nous l’avons découvert, c’est possible de changer sa façon de manger tout en prenant autant de plaisir à manger.

J’ai vraiment l’impression que le voyage nous a permis d’être plus ouvert d’esprit, de prendre le temps d’écouter ou d’apprendre. J’aimerais évidemment faire comprendre qu’être vegan ou végétarien n’est rien de méchant ou d’égoïste, ou encore “à la mode”. Quand je vois tout ce qui passe sur les réseaux sociaux, je me demande beaucoup d’où vient cette idée générale de se moquer de ces personnes. Est-ce que la minorité d’entre elles sont dans l’extrême et n’ont pas les bonnes intentions, cherchant à juger ceux qui mangent de la viande, à changer les habitudes de chacun sans leur consentement ? Ou est-ce que les médias n’en rajouteraient pas un peu ? Par exemple, j’ai vu il y a quelques jours un article tourné sur les réseaux, au plaisir des “anti-vegans”. “La vegan Society veut supprimer les biscuits en forme d’animaux”. Et ça peut faire le buzz, car le titre fait fureur. “Vegan”, “supprimer biscuit en forme d’animaux”. Un argument en plus pour démontrer que “ces personnes-là” sont bêtes, ont des idées de merde et cherchent à faire chier tout le monde. Finalement, c’est un peu comme les anti-vegans qui cherchent à interdire les noms de “viande ou bœufs végétales, nuggets, poulet ou saucisses végétales”. Mais pourquoi ça embête ? Tout simplement car ça pourrait chambouler le consommateur qui n’arriverait pas à différencier la viande du végétal durant son passage au supermarché, et ça… Ça fait chier pour les industries de viande. Revenons à nos biscuits. Tout d’abord, on a tendance à mettre les vegans dans le même panier alors qu’on parle ici de la “Vegan Society” qui est une association en Angleterre. Je vous laisse faire un tour sur cette article qui démontre bien que les informations étaient fausses, la société n’a jamais cherché à supprimer ces biscuits. https://fr.metrotime.be/2021/04/17/actualite/des-vegan-veulent-ils-vraiment-interdire-les-biscuits-en-forme-danimaux/ (Mais quel plaisir pour l’industrie de la viande, un article sans bonnes sources, tout le monde tombe dans le panneau et la catégorie vegan est encore bien mal vu auprès de la population ¿française en tout cas¿)

Il faut comprendre qu’une personne qui adopte un régime végétarien ou végétalien n’est pas une mauvaise personne, au contraire. Elle n’est pas égoïste mais tout l’inverse… Elle prend conscience des problèmes aujourd’hui dû à l’excès de consommation de viande. Et lorsque l’on s’en rend compte, on a envie de le partager. On nous montre bien ce que l’on veut, ou alors au contraire on ne nous montre pas. On ne parle pas suffisamment de la surpopulation sur Terre qui ne fait qu’augmenter. Qu’il est de plus en plus difficile de répondre à nos besoins alimentaires et que l’on détruit petit à petit l’espace pour y implanter des fermes, de l’élevage animal essentiellement, pour répondre au besoin de l’Homme.

Ca me tenait à cœur d’écrire cet article car nous ne connaissions pas grand chose à ce sujet finalement, et si j’ai pu vous apprendre quelque chose aujourd’hui, j’en suis ravie. Je serais curieuse de savoir si vous partager quelques uns de nos repas vous intéresseraient, sous forme d’article dans la bonnes humeur et avec un seul but: le plaisir de manger ! Les repas sont pour nous hyper importants, on consacre beaucoup de temps à cuisiner, on a toujours adoré ça. Et ce n’est pas parce que nous n’avons presque plus de viandes ou de poissons dans l’assiette que nous apprécions moins, au contraire. On explore de nouvelles saveurs et on se rend compte qu’on à encore beaucoup à découvrir ! 🌻

SUR LES ROUTES DE NOUVELLE ZELANDE – TASMAN ET NELSON

dans la continuité de notre road trip partant de wanaka

ARTICLE PRECEDENT ET PREMIER ARTICLE DU ROAD TRIP DE MARS 2021 : WEST COAST 2nd PARTIE

Une belle idée de stop avant de monter direction les Nelson Lakes ou Abel Tasman, nous nous sommes arrêtés à Maruia Falls (2min à pieds) où nous pouvons y rester pour la nuit, 2 en 1, une cascade et un endroit pour dormir !

Lundi 15 mars 2021

Le temps étant nuageux, nous avons passé les Nelson Lakes (on espère y revenir au retour avec du soleil pour une belle randonnée !) Nous nous sommes alors dirigés vers Nelson. Mes premières heures de conduite avec l’ambulance pour ma part (Flavie) ! Nelson est une très grande ville, mais nous ne nous y sommes pas attardés pour autant. Nous sommes passés à l’aéroport pour une douche gratuite (oui oui), puis nous sommes allés jusqu’à Motueka. Là bas, il y a un campement gratuit très réputé (Motueka Beach Reserve), mais d’ailleurs un peu trop réputé puisqu’il était complet à notre arrivée. Nous avons fait marche arrière jusqu’à Kina Beach Reserve qui est lui payant ($6/p/n) mais l’endroit est calme et nous ne sommes pas sur un parking, mais bien au bord de la mer. La marrée était basse donc nous n’étions pas dérangé par les vagues. Très rentable, nous sommes très contents du lieu !

Mardi 16 mars

Ça nous a pris un peu de temps pour planifier notre trip dans Abel Tasman. Il y a certaines choses à savoir avant tout : Si l’on veut faire du kayak (mais pas trop) le départ est à Marahau essentiellement (je ne sais pas s’il y a d’autre choix) et c’est entre 3 à 4h pour arriver à Anchorage (4h) ou Observation Beach (3h). On peut y laisser le kayak et la compagnie viendra le chercher (évidement tout cela a un prix). Le debrief est a 8:00 le matin alors on ne peut pas partir faire du kayak plus tôt, il dure environ 1h (enfin c’est ce que l’on croyait, il a duré plus longtemps que ça). En se renseignant, il y avait plusieurs lieux que nous ne voulions pas rater : Torrent Bay. Bark Bay et Mosquito Bay. Or, si l’on veut faire de la marche après le kayak, il n’y a pas d’option water taxi pour le retour, il faut alors dormir en hut. Alors c’est ce qu’on a fait.

AU PROGRAMME :

Réserver un kayak pour deux (voie libre) de Marahau à Anchorage (env 4h de kayak) ✔ $105/p

Prévoir 4 heures de marche (marée haute) jusqu’au refuge Bark Bay Hut et y dormir ✔ $38/p/n

Marcher un peu pour le lever du soleil à Mosquito Bay le lendemain ✔ $0 (accès kayak ou bateau uniquement)

Faire bronzette à Bark Bay en attendant le taxi boat ✔ $0

Réserver le taxi boat de 11h30 de Bark Bay jusqu’à Marahau ✔ (environ 30min) $44/p

↓ Découvrez notre expérience un peu plus bas ↓

Ça nous a coûté relativement cher, tout d’abord parce que l’on s’y est pris un peu tard. Nous étions confus avec toutes les informations que l’on pouvait trouvé alors nous avons préféré aller directement au centre d’informations en arrivant dans la région. Et par simplicité, on a tout réservé par le I-site pour être sûr de ne rien manquer, être certains d’avoir toutes les options disponibles. C’est aussi nos vacances !

Après avoir planifier cette belle excursion pour jeudi, nous avions encore une grande partie de la journée pour explorer le parc national. Abel Tasman est la destination la plus prisée par les néo-zélandais pour leur vacances. C’est d’ailleurs certainement la région qui nous a le plus marquée par son tourisme toujours bien présent malgré la situation actuelle. Compréhensible d’ailleurs, car la météo est généralement favorable, contrairement au reste du pays qui aime jouer avec les différents climats tout au long de l’année. On découvrira également plus tard pourquoi la région fait autant de ravages, avec ses superbes plages à l’eau turquoise, sa végétation et sa verdure, ses jolis spots de vacances. Pas besoin de changer de pays pour se dépayser, seulement d’îles ! (Oui car presque 80% de la population vit sur l’île du Nord)

Nous avions vu qu’il y avait des grottes à explorer, mais la visite était 1/ guidée et de 2/ payante. Puis, en faisant quelques recherches sur le Lonely Planet, nous avons trouvé les « Rawhiti Cave ». C’est une marche d’une grande demi-heure qui grimpe quand même beaucoup ! Mais ça en vaut la peine, car les grottes de stalagmites, on en voit pas tous les jours. L’avantage ici est qu’elle n’est pas trop populaire dans le coin !

Nous avons ensuite pris la route pour Wainui Falls. Environ 1h de marche aller/retour, ce qui est raisonnable. Pour ce qui est du monde, je pense fortement qu’elle est très populaire, c’est d’ailleurs ce que l’on voyait dans les commentaires via google. Beaucoup de gens se baignaient, alors on s’est dit qu’on allait pendre le maillot de bain. Nous n’avons croisé personne sur la route et il n’y avait personne là-bas. Nous étions en fin de journée, le soleil n’était pas vraiment là pour nous réchauffer car il était caché par la forêt. Nous n’étions pas vraiment motivés pour se baigner, et même pour y mettre les pieds. Par contre, nous sommes très satisfaits des photos !

Par question de temps, nous avons filé jusqu’à Wharariki Beach au lieu de rester dans les parages et dormir à Totaranui Campsite (notre programme de base). Mais nous dormirons plus haut, pour profiter du coucher de soleil à Wharariki Beach.

Un excellent conseil à vous donner est d’arriver un peu plus tôt avec un sac rempli de toutes les bonnes choses que vous aurez pour vous faire le meilleur pique-nique au bord de la plage, en attendant le coucher du soleil. N’oubliez pas les bières ! Pour accéder à la plage, il vous faudra compter bien 30 minutes ! Et oui, les meilleures choses ont un prix. Il y a bien vingt minutes pour arriver jusqu’à la mer puis dix bonnes minutes pour trouver l’endroit où vous allez vous installer, face au point de vue que vous réserve ces beaux rochers au milieu de l’eau. Maintenant, profitez !

Nous avons dormi à 15 minutes en voiture, à Taupata Gravel Reserve.

Mercredi 17 mars

Au programme de la journée :

Hawkes Lookout Walk – 5minutes

Split Apple Rock – nous n’y sommes finalement pas allés

Breaker Bay (plage) – nous y sommes passés en voiture sans s’arrêter

Profiter des plages Kaiteriteri et/ou Littlekaiteriteri

Dodo à W F Moss Scenic Reserve Picnic Area (trouvé sur CamperMate, non indiqué sur WikiCamps), très agréable et gratuit ! Cela nous a permis de ne pas trop faire de route et de préparer nos affaires pour la rando/kayak/hut du lendemain.

Jeudi 18

Le rendez-vous à l’agence de Kayak était prévu à 8:20, où nous avons procédé au Check-In puis un débrief a duré une bonne heure. Nous étions sur la mer qu’à 10:30, au départ de Marahau pour quelques heures de kayak libre jusqu’à Anchorage. C’était top. On s’est arrêté pour manger nos sandwichs par hasard sur une plage qui s’appelle Watering Cove, et bien nous sommes chanceux car elle était superbe et nous étions seuls. On a eu l’impression d’être seuls du début à la fin. De notre expérience de kayak, nous n’avons croisé personne. La mer était un petit peu agitée ce jour là, mais étonnamment ça nous a encore plus amusé. Évidemment il faut faire attention, constamment pagayer car il peut être possible de se retourner (d’où le debrief indispensable lorsque l’on n’a jamais fait de kayak ou presque pas) mais on s’est toujours senti en sécurité car un kayak est très stable. Il contient toutes nos affaires alors on était d’autant plus vigilants. Les vagues étaient plus fortes entre Observation Beach et Anchorage, ce qui peut être un peu effrayant mais qui dans notre cas, nous a bien amusé. Les départs et arrivées en bord de plage sont aussi une drôle d’aventure ! Il faut être rapide et efficace. On s’est bien débrouillés, malgré la « jupe en néoprène » que je n’arrivais pas à mettre ou à retirer du kayak toute seule.

Le meilleur conseil que l’on peut vous donner : n’y allez pas habiller, ce n’est pas la peine. Personnellement, on était trempés de la tête au pieds. On portait des vêtements, car le temps était couvert dans la matinée et il ne faisait pas chaud, mais ils ont vite pris l’eau et on les a vite retirés !

Arrivés à Anchorage, après 4 heures en ayant fait deux « pauses plages », on en était assez contents. Nous n’avons par contre pas pris le temps de passer voir les îles sur la droite, « Adele et Fisherman Island » par question de temps et de manque d’expérience. 3h30 de kayak dans le bras, c’était énorme pour nous qui n’en avions fait que pour la deuxième fois de notre vie. Alors faire les détours sur les îles, cela signifiait faire plus d’efforts et ça, nous n’étions pas sûrs d’y arriver. Et puis il fallait aussi arriver au refuge avant la nuit. Nous nous sommes posés à Anchorage 15 minutes, le temps de faire sécher un minimum nos affaires, se poser 5 minutes et repartir pour quatre heures de marches. 15:30 Let’s go. Nous avons fait un petit détour à Cleopatra’s pools (5-10min). Alex s’y est baigné, l’eau était froide, le spot joli, personne a l’horizon (2 personnes partaient au moment où l’on est arrivé). L’air était froid, l’endroit était à l’ombre à cette heure-ci. Nous n’avons pas tardé et avons repris notre route. Nous sommes arrivés à la hut a 19:00, pile le temps de poser nos affaires puis repartir à la plage de Bark Bay pour manger. N’ayant pas de mini-réchaud, nous avions préparé un repas en avance (pâtes aux légumes pour les intimes) que nous transportons dans des Tupperware.

Dormir en hut : Contrairement à notre première hut pour Copland Track, cette fois nous n’avions pas d’affaires de rechange pour alléger au maximum le poids, ce qui n’était PAS une bonne idée. Alexis devait porter le même t-shirt mouillé (après le kayak) pour la randonnée et le soir à la hut, car il n’avait pas eu le temps de sécher entre temps. Et puis niveau odeur pour tous les deux, on va pas se mentir, c’est pas la même que celle quand on sort de la douche. Alors la prochaine fois, un t-shirt c’est toujours agréable. L’autre mauvaise expérience, qui cette fois, s’est avéré être la 2ème fois sur 2, c’est le problème de sommeil. Les ronflements…. Il a déjà fallu s’endormir avec, mais à 1:00 du matin, j’ai même cru qu’Alexis s’était mis pour la première fois à ronfler tellement c’était un concert. M’enfin, j’en ai profité pour aller faire pipi et le ciel était incroyable, plein d’étoiles. Notre conclusion : ça nous a clairement donné envie de faire du camping en tente.

Vendredi

Le réveil, si l’on peut appeler ça un réveil, a été difficile mais indispensable. Le lever de soleil était pour bientôt, il fallait se dépecher. Je ne savais pas combien de temps il fallait pour arriver jusqu’à Mosquitos Bay, alors on a pris la route et on s’est dit qu’on trouverait bien. Après 15 minutes de marche, on s’est demandé si on allait trouver. Alors nous sommes retourné sur la plage de Bark Bay, car peut-être qu’avec la marée basse, on arriverait à accéder à Mosquitos Bay. Et puis, j’ai revérifier sur WikiCamps, et j’ai réalisé avec le titre. « Boat access only », et là je me suis « Me**e ». Alors, on a regardé le lever de soleil à Bark Bay, qui est d’ailleurs très joli aussi. Par contre, pour la matinée bronzette, on repassera. Il faisait très froid, malgré les rayons du soleil. Difficile de se réchauffer jusqu’à 11h30, où le bateau nous attendait pour un retour imminent. Merci Abel Tasman, ce fut un beau séjour !

NOTRE EXPERIENCE :

Faire du kayak (voie libre) de Marahau à Anchorage 4H pauses comprises

Marcher jusqu’au refuge de Bark Bay 3H30 par marée haute

Dormir à Bark Bay Hut dormir, un bien grand mot…

Marcher un peu pour le lever du soleil à Mosquito Bay le lendemain ❌ pas d’accès piéton !

Faire bronzette à Bark Bay en attendant le taxi boat tout habillés ça compte ? 🥶

Réserver le taxi boat de 11h30 de Bark Bay jusqu’à Marahau

Petit tip : La compagnie « Marahau Sea Kayak » avec qui nous avons réservé les kayaks, ont un parking pour stocker les véhicules si nous dormons en refuge. Ils offrent également l’accès à une douche bien chaude et illimitée lors de notre retour à Marahau ! (Et quel bonheur après ces deux jours plein de sel !)

Une expérience à partager : Si le prix pour faire du kayak vous refroidi, voici notre conseil : De notre point de vue, ça vaut vraiment le coup SI le temps est favorable, l’eau est turquoise et les paysages entre verdures et plages sont superbes. Par contre, à l’inverse, la différence est vraiment marquante lorsque c’est nuageux. Nous le savons car nous avons vécu notre première heure de kayak sous les nuages, et lorque le soleil se pointe c’est tout un autre paysage qui s’offre à vous. Personnellement, nous avons adoré l’expérience, et ne regrettons pas d’y avoir dépenser de l’argent.

Un programme encore bien chargé nous attendait pour cette dernière journée dans l’île du Sud avant de remonter dans l’île du Nord pour deux semaines. La tante de Rachel, la mère de famille chez qui nous avons logé pendant des mois près d’Auckland, habite à Nelson et nous sommes allés la rencontrer ainsi que son mari pour y prendre « l’afternoon tea ». Ce fut un accueil très chaleureux, nous aurions pu rester encore des heures mais nous devions reprendre la route.

Nous voulions faire le coucher de soleil à Cable Bay, mais il ne fallait plus compter sur nos compétences physiques pendant quelques jours, alors nous avons passé notre chemin. Une prochaine fois peut-être ? Nous avons roulé à temps pour le coucher de soleil à Cullen Point Scenic Reserve – lookout à 10minutes.

A très vite l’île du Sud, à demain ïle du Nord !

LA SUITE DANS L’ARTICLE TAUPO ET TONGARIRO 2nd PARTIE

SUR LES ROUTES DE NOUVELLE ZELANDE – LA REGION MACKENZIE avec : MONT COOK ET LES LACS PUKAKI ET TEKAPO

La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !


L’une des régions les plus populaires de Nouvelle Zélande grâce au Mont Cook, le plus haut sommet du pays, ainsi que ses deux lacs à la couleur bleu turquoise. Le lac Pukaki est celui qui longe la route pour le mont Cook et le lac Tekapo est un peu plus éloigné et connu pour son ciel étoilé. Nous avons décidé d’aller faire un tour dans la région quelques jours avant de rentrer sur Wanaka pour notre nouveau travail. Nous pouvions repérer un peu les lieux pour revenir plus tard… Nous sommes arrivés le mercredi 14 octobre au lac Pukaki pour s’y arrêter pour la nuit, où Alexis a eut la chance de pêcher une truite arc-en-ciel.

Jeudi 15 octobre

Nous avons pris la route jusqu’au Mont Cook, comptez bien 45 minutes de route pour y aller. Ne ratez pas le point de vue sur la route qui est quand même un incontournable. (Ne vous mettez pas en danger si vous décidez de prendre une photo sur la route.)

Arrivés au Mont Cook (ou du moins au parking du Mont Cook), vous y trouverez plusieurs choix de randonnées. Nous avons choisi la Hooker Valley, qui est la plus populaire et l’une des plus simples. Elle est très belle et très agréable. Pourquoi pas la refaire au lever du soleil et sans vent pour un joli reflet des montagnes sur le lac.

Nous avons passé une belle fin de journée au bord du lake Pukaki avec une cuisson du poisson pêché la veille à la plancha en papillote. Verdict : une tuerie. Les filets sont énormes et ne se cassent pas, le poisson glissait en bouche tellement il était tendre. Une truite arc en ciel sauvage, un régal !

Nous n’avons rien de très pasionnants à raconter pour les trois jours qui suivent car nous avons surtout profité pour nous reposer, écrire le blog et pêcher. D’ailleurs, c’est bien la région à aller si vous voulez pêcher un beau saumon. Malheureusement, malgré des heures et des heures à envoyer la canne d’avant en arrière, ce fut un bel échec. Pas même une seule touche en trois jours… Voici les spots où nous nous sommes arrêtés : Lake Pukaki, Twizel, Manuka Ice…


ROAD TRIP JOURS DE REPOS – MARS 2021

Dimanche 13 décembre

Avant la grande période été/vacances scolaire/noël, nous avons eu le droit à avoir 3 jours de congés, ce qui nous a motivé à retourner dans la région de Mackenzie pour la redécouvrir au printemps cette fois (avec tous ces lupins!) et voir le lac Tekapo pour la première fois.

Sur la route entre Wanaka et le lac Pukaki, vous passerez par Lindis Pass: la route est super belle, le paysage est similaire au Seigneur des anneaux. Il y a un peu moins de 2 heures de route pour arriver jusqu’au premier lac. Il est tellement grand, et les freecamp sont super. Il y en a plusieurs, tous au bord du lac et généralement avec le Mont Cook en arrière plan. De quoi dormir paisiblement. Nous sommes parti le dimanche après midi tranquillement en direction du lac Pukaki. Ayant reçu quelques jours plus tôt un colis de France avec du bon fromage, notre plan pour ce soir était de se faire une raclette là bas. Et nous l’avons fait, à notre manière en faisant fondre le fromage dans une casserole (ne nous jugez pas). Après plus d’un an en Nouvelle Zélande, c’était la première fois que nous en remangions.

Lundi

Direction Tekapo. Il y a déjà plein de lupins au bord des routes, à Wanaka jusque dans la région. Mais lorsque l’on arrive à l’extérieur de Tekapo, vous serez peut-être chanceux de trouver des champs de lupins ! C’est juste super joliiiiiiiiiii.

LUPINS

Sur la route du retour, Alex est certain d’avoir vu un petit kangourou mort au bord de la route. Étrange, car à notre connaissance il n’y en a qu’en Australie. En faisant quelques recherches sur internet, c’est vrai qu’il est possible de voir des wallabies en Nouvelle Zélande. Ils sont principalement sur une petite île au nord de la Nouvelle Zélande et sont une menace pour les oiseaux et certainement d’autres espèces, car ils se nourrissent de leurs nourritures. (Pour rappel, les oiseaux sont très protégés dans le pays.)

Nous nous sommes posés pour le déjeuner vers l’église au bord du lac. Nous avons ensuite longé le lac en nous promenant tranquillement. Le printemps est bel et bien là, les fleurs rajoutent une belle touche de charme au paysage déjà beau en lui-même.

Tekapo est l’un des endroits au monde à avoir le moins de pollution lumineuse, ce qui nous offre un ciel étoilé comme jamais on en a vu auparavant. Il y a un observatory tour en extérieur, $150 pour une durée de 2h, qui vous permet de grimper en haut de la colline en bus pour observer les étoiles à l’œil nu ou même peut être à l’aide du plus grand télescope de nouvelle Zélande. En bref, si vous voulez en apprendre plus sur l’astrologie et si le sujet vous passionne, foncez ! Nous n’avions rien réservé à l’avance et les dernières places disponibles étaient à minuit et quart, ce qui faisait tard pour nous. Alexis prévoit de revenir pour un week-end entre garçons, ce qui leur permettra de faire la visite et de parler ensemble d’un sujet qu’ils affectionnent tout particulièrement.

Nous avons pris la voiture jusqu’à la petite plage avant le point de rando pour Mont John. C’est alors que nous avons repéré un stand 4×4 de location de paddle… C’était le moment idéal ! Pas de vent, un ciel dégagé, une eau turquoise… Nous avons payé $25 chacun pour faire une heure de paddle, notre première fois ! C’était trop cool. Au départ, j’ai mis plus de temps qu’Alexis pour me mettre debout. Disons qu’à 10° le lac, je préférais ne pas tomber à l’eau… Finalement, si l’eau est plate et qu’il n’y a pas de vent, c’est très facile de tenir debout, la planche est assez stable. Le cadre était vraiment exceptionnel, on recommande à 200% !

PADDLE

Nous sommes ensuite parti pour le Mount John Summit. (Il y avait d’ailleurs un panneau sur les Wallabies, et contacter un service si nous en voyons un sur le chemin.) Nous sommes arrivés à l’observatory et avons fait le tour avant de rester au sommet en attendant le coucher du soleil. Si vous le souhaitez, vous pouvez continuer la randonnée et finir en longeant le lac. Nous étions K.O de la journée bien chargée que nous venions d’avoir. Le coucher de soleil était après 21:00, le temps de redescendre, de manger, de s’arrêter prendre quelques photos des étoiles et de rentrer au campement gratuit, il était déjà minuit. Heureusement que nous n’avions pas réservé le tour sinon on dormirait debout à l’heure qu’il est !

MOUNT JOHN SUMMIT

Mardi

Nous avons pris la route tranquillement direction Pukaki, en traversant les terres. C’est fou comme il n’y a personne, pas une habitation. Il y a de jolis endroits en arrivant près du lac. Avant de redescendre, vous pouvez longer en vous rapprochant du Mont Cook. Cela fait un détour de quelques minutes et en vaut la peine. Notre séjour touche à sa fin, nous rentrons avec confirmation que l’île du Sud est rempli de trésor, et la région ne fait qu’augmenter notre amour pour le pays !

SUR LES ROUTES DE NOUVELLE ZELANDE – OTAGO (DUNEDIN ET WAITAKI)

La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !


Après ce joli trip dans les Catlins, direction Dunedin ! Changement total de décor, puisque nous arrivons dans une grande ville. Très grande ville. On ne s’imagine pas que Dunedin est aussi grand. On nous parle de deux villes principales dans l’île du Sud, Christchuch et Queenstown. Finalement, Queenstown est une ville mais le centre n’est pas si grand que cela, et en comparaison avec Dunedin, Queenstown est tout petit.

Samedi 3 octobre

Nous nous étions donnés rendez-vous à Dunedin avec les copains Anaïs et Tommy pour fêter l’anniversaire de Tommy. Le créneau a fait qu’on s’est retrouvé ici plutôt qu’à Queenstown, où nous pensions qu’il aurait été mieux d’y faire la fête. Et bien détrompez-vous, nous avons découverte une ville étudiante bien animée la nuit… Nous sommes allés à Vault 21 de 22H jusqu’à 3h du matin. Quel monde !! Quelle ambiance ! Cela faisait un moment que nous n’avions pas fait la fête, surtout en grande ville comme ça et ça fait du bien. (même s’il y avait même un peu trop de monde lol)

Lundi 5 octobre

Balade en ville, déjeuner à « Beam me up Bagel » super bon, on ne mange pas tous les jours des bagels ! Nous avons pu visiter le Musée Otago qui est gratuit et facilement accessible à pieds. Juste derrière se trouve le Chinese Garden (10$/p), un joli jardin mais cher pour le peu de temps de visite.

Nous avons réservé le jour même une visite guidée dans une brasserie où est fabriqué la bière « SPEIGHT » très reconnu dans le pays. (Offre Bookme $18,30/personne). Nous ne sommes pas très visite guidée car on peut vite décroché et nous préférons les visites libres, mais celle-ci était très intéressante. Le guide n’était pas ennuyant et même plutôt marrant. L’histoire et la fabrication de bière est intéressante, mais le mieux a été évidement… La dégustation de bières à la fin ! On a passé une très bonne journée et une excellente soirée tous les 4. (A la gare)

Jeudi 8 octobre

Ce matin là, nous avons utilisé pour la première fois la plateforme Zoom, qui est un équivalent de Skype, pour un entretien avec nos éventuels futurs employeurs. Après trois mois de road trip, il allait être temps pour nous de travailler. Et nous aimons tellement l’île du sud que nous ne voulions plus remonter. Le job était idéal car il était situé dans un camping à Wanaka. Ce qui signifiait déjà beaucoup car Wanaka est comme on vous l’a dit, notre ville coup-de-cœur. De plus, travailler dans un camping signifiait pouvoir être sur place et vivre dans notre van. Le job restait basique, quelques heures par jour en faisant du ménage, nettoyant les espaces communs (sanitaires, douches, cuisine), ce qui ne nous dérangeait pas car nous avions déjà de l’expérience dans le domaine. Nous aurons une réponse dans quelques jours…

En attendant, c’est journée trottinette ! C’est la première fois que nous testions, car nous ne sommes jamais en grande ville en France et n’avons pas eut l’occasion plus tôt en Nouvelle Zélande. D’ailleurs, il ne doit pas y avoir beaucoup de villes qui en proposent en libre service. Si vous aussi, vous voulez tenter l’expérience, nous avons payé $9,99 par personne pour toute la journée.

Petite parenthèse bon à savoir : nous avons appris que la trottinette électrique n’était vraiment pas un moyen de transport si écologique que cela ! Pourtant, tout nous donne envie de penser le contraire. Il faut savoir que les batteries se déchargent très rapidement. Mais alors comment se retrouvent-elles rechargés à bloc le lendemain ? Des personnes comme vous ou moi peuvent récupérer les trottinettes à batterie faible pour ensuite les recharger chez eux, en échange certainement de crédit sur l’application ou autre. Sauf que généralement, ces déplacements sont en plus de leur déplacements habituels. Cette article vous en dira plus si le sujet vous intéresse : https://www.notre-planete.info/actualites/3072-trottinette-electrique-impact-environnement-CO2.

Revenons à cette journée : Nous sommes allés jusqu’au Botanic Garden, gratuit et très joli. Nous avons repris les trottinettes pour aller à la rue la plus pointue du monde : Baldwin Street (update: une autre rue l’a détrônée à ce jour !) « C’est une rue courte en ligne droite d’un peu moins de 350 mètres, passant approximativement de 30 mètres d’altitude à 100 mètres à son sommet, soit une pente moyenne de 20 %. Cependant, les derniers 161 mètres ont un dénivelé de 47 mètres, ce qui procure une pente de 30 %. Un maximum de 35 % de pente existe près du sommet. » (merci Wikipédia) Bref, vous l’avez compris, ne l’a faîte pas en van…

VENDREDI

Nous sommes allés visiter la petite chocolaterie de Dunedin, « OCHO ». La visite est très courte et simple car l’entrepôt est petit. C’est une entreprise qui fabrique du très très bon chocolat noir. Certes, si vous voulez vous offrir du bon chocolat, il vous faudra y mettre le prix avec une tablette en moyenne à $12. C’est un petit plaisir que nous nous sommes offerts car nous apprécions le bon chocolat noir, et celui-ci est vraiment incroyable. Petite préférence pour le « short black » si vous aimez boire du café.

Samedi

On nous avait dit que la péninsule d’Otago était réputé pour y voir des pingouins, malheureusement nous avons été très déçu de voir que tout était payant, à un prix hallucinant. Peut-être que l’argent est récolté à des fins bienveillantes pour l’animal mais nous avons fait le choix de passer l’expérience. Nous espérons tout de même en croiser sur notre passage en NZ…

Dimanche

Prenez le temps de vous balader au sud de Dunedin pour y découvrir Tunnel beach, un très bel endroit qui ne vous prendra pas toute la journée à explorer.

Lundi 12 octobre

Ca y est, nous avons tous les deux le job ! Il est donc temps de faire notre demande d’extension de visa WHV.

Comment ça se passe ? Lorsque l’on décide de voyager pour la Nouvelle Zélande, nous avons le droit à un seul visa vacances-travail dans notre vie, accessible à toutes les personnes âgées de moins de 30 ans. Ce visa comme son nom l’indique nous permet de travailler et de voyager dans le pays. Lorsque l’on travaille dans une ferme (d’animaux, de fruits…) de plus de 3 mois durant notre année, nous avons le droit à étendre notre visa WHV de trois autres mois. Avec la situation actuelle dans le monde, le gouvernement nous avait déjà étendu notre visa par un visa SSE qui prenait forme directement après l’extension de notre visa existant. Le problème de celui-ci est qu’il ne nous permet que de travailler en ferme, et non dans un camping comme le job que nous venions de trouver. Alors pourquoi choisir un job en dehors des fermes ? Nous pensons simplement que le mode de vie au travail sera plus facile et moins répétitif qu’en ferme. (des exemples de travail en ferme : ramassage de kiwis, l’emballage des kiwis, l’entretien des arbres de kiwis.) Il y a toute une démarche à remplir et imprimer, ainsi que des photos d’identité à fournir et nos fiches de paies en ferme pour prouver que notre demande est justifiée.

Mardi

Après plusieurs tentatives d’observations de pingouins… Nous pouvons à présent vous le dire : nous en avons vu, ça y est ! (Le pingouins vu à Milford Sound était tout de même assez loin, nous ne le compterons pas comme notre vraie première observation). C’est à Katiki Point que nous avons pu découvrir en fin de journée un « yellow-eyed pinguin » revenir de la mer pour aller se mettre au chaud dans son nid. C’est l’espèce de manchots la plus rares au monde (et en voie de disparition). A savoir que la réserve ferme fin de journée (vers 17H et réouvre vers 7H environ) et que l’endroit n’est pas obligatoirement payant, une boîte à donations est présente si vous voulez participer. L’endroit est sympa pour vous poser sagement et les attendre sans les déranger car vous êtes en hauteur et avez vu sur deux plages. Nous sommes revenu le lendemain et en avons découvert encore deux autres, sur la plage la plus éloignée, se dirigeant cette fois vers la mer. Autour, vous aurez certainement la chance des voir plusieurs phoques, ainsi que leur bébé !

Peu loin d’ici se trouve une place très iconique des réseaux sociaux : Moeraki Boulders. Rien d’incroyable mais toujours bien à faire si vous êtes de passage, c’est une plage où vous y trouverez de très gros cailloux. Il n’y en a pas énormément, peut-être une quinzaine. Il est possible qu’en fonction de la marée, il y en ait moins de visibles.

Après les pingouins jaunes, nous étions prêts pour voir une autre espèce de pingouins, les « blue pinguins ». Cela correspond à la plus petite espèce de manchots au monde. Si vous voulez en croiser, Oamaru est la ville parfaite pour ça. Pas besoin de payer pour les voir défiler un à un dans les rues de la ville. Après 20:00, nous nous sommes baladés près de la rampe et fait un tour au bord de mer et nous en avons croisé une vingtaine ! Nous en avons même croisé en rentrant vers notre freecamp vers 21h45 en pleine ville.

SUR LES ROUTES DE NOUVELLE ZELANDE – OTAGO (CATLINS)

La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !


Après avoir eu notre belle expérience en ferme, nous sommes parti direction le phare de Waipapa. Nous avons passé une nuit un peu plus loin avant une belle surprise au réveil. Nous nous sommes réveillés le pare brise plein de neiges. Et ce n’est pas commun de voir de la neige à côté de la mer… Une tempête a été annoncée avec du vent, un mélange de pluie et de neiges et des températures qui chutent pendant 2 jours. Nous avons pris la décision d’attendre avant de nous jeter dans les Catlins.

Sur la route, plus nous nous enfoncions sur une petite route de village, plus le van dérapait. C’est après une dizaine de minutes qu’on s’est arrêté, encore chanceux de ne pas avoir été bloqués dans la montée. Quand on a découvert qu’il y avait une descente, “plus le choix il faut sortir les chaînes”. Heureusement, monsieur Alexis habitant en station depuis sa tendre enfance, était un pro du chaînage. En 5 minutes top chrono, elles étaient déjà installées.

Tokanui Tavern est vraiment le bon plan lorsque vous voyez que le mauvais temps arrive et que vous ne voulez pas passer vos journées dans les Catlins trempés (ou gelés). 10$ pour 2 pour une nuit avec électricité, gratuit si juste stationnement. On a donc pris une bière et fait quelques parties de billard, pour ensuite retourner au van et regarder Game of Thrones (lol). Le lendemain on a décidé de reprendre une nuit car la tempête était toujours de passage et que l’on avait TRÈS TRÈS mal dormi à cause du vent (notre van était devenu un vrai bateau pendant quelques heures). On y a mangé pour le déjeuner, refait quelques parties de billard. Le lendemain, nous voulions reprendre une douche avant de partir et la patronne (certainement) nous l’a offerte. Nous recommandons vraiment l’endroit, simple mais efficace.

LES CATLINS

Waipohatu Falls Track : Nous savions qu’elle allait être gadouilleuse mais nous n’avions pas vraiment le choix: soit aujourd’hui soit jamais. Au début ça allait, il fallait être attentifs et regarder où l’on marchait. Lorsque nous sommes arrivés à la cascade, nous voulions trouver un moyen de nous en rapprocher. Nous avons donc sauté de rochers en rochers pour arriver de l’autre côté. Puis Alex s’est retourné et m’a dit “on n’arrivera jamais à faire demi tour.” Oui car à l’aller, nous avions un appui, mais pas au retour… Puis il s’est mis à pleuvoir. Nous étions trempés, voulant prendre quelques photos. Et le retour arriva. Nous avons donc cherché un autre endroit pour traverser, un passage “accessible” sans devoir se mouiller. Heureusement pour nous, nous avons trouvé. Un arbre s’était déraciné (sûrement à cause de la tempête) et s’est retrouvé être un bon appui pour nous pour traverser la rivière, un peu avant le passage que nous avions emprunté à l’aller. Mais avec la pluie, la dernière moitié de la boucle a été plus difficile, les chaussures s’en souviennent encore. Nos pieds étaient mouillés, le sol était un mélange de gadoue, de pluie et de neige. C’est tout de suite moins agréable pour profiter du paysage…

Slope Point ou la pointe la plus au sud de NZ. Sur la route, nous avons croisé un agneau égaré, sorti de son troupeau et de sa clôture. Il voulait rentrer mais ne trouvait pas comment, et était peureux des humains. Nous nous sommes mis de chaque côté de lui, heureusement pour nous il ne savait pas où aller et ne voulait pas traverser la route, car il se serait éloigner de la clôture. Alex l’a chopé et il a pu rejoindre sa famille. Bonne action pour Alex et Fla ahah

Curio Bay : Très joli endroit, nous nous y sommes posé pour manger le soir et attendre les pingouins.. même une heure après le coucher du soleil, rien… ici se trouvent les pingouins les plus rares au monde… Cette chance ne sera pas pour nous! C’est aussi à Porpose Bay (baie juste à côté) que vous pourrez avoir la chance de voir les plus petits dauphins au monde, les. « Hector’s dolphins ». On en n’aura pas vu non plus malgré nos efforts, sûrement à cause de la mer trop agitée.

Jeudi 1 octobre

Une nouvelle journée qui commence. Le soleil est enfin présent et il fait du bien ! Après cette dernière semaine de mauvais temps, son retour fait du bien au moral !

Départ pour Koropuku Falls, marche de 40 minutes aller retour, peu fréquentée contrairement aux autres places touristiques. C’est une balade vraiment très mignonne (encore plus agréable avec les quelques éclaircies visibles) et la fin est très jolie. Juste avant la cascade, il y a un ruisseau à traverser par les quelques rochers qui restent encore visibles en dehors de l’eau. Il faisait frais et de la neige était encore sur la track mais elle est très facile et belle a faire.

McLean Falls / 40 minutes aller retour également, Il y a d’abord “les chutes” puis la cascade. C’est joli mais après ces derniers jours de pluie, ça a rendu la cascade bien marron… De plus avec la tempête, un arbre était tombé pile histoire de nous cacher l’entièreté de la cascade ahah

Cathedral Caves – route fermée (dû sûrement à des éboulements à cause de la tempête des jours précédents)

Lake Wilkie – 20 minutes au total et agréable !

Florence Hill Arrivés en haut de la colline, superbe vue sur la plage. + route après et vue sur Tahakopa Bay.

Matai Falls et Horseshoe Falls Simple et rapide une fois de plus, 30 min aller-retour et de très jolies cascades. Pour Matai Falls, le spot était idéal pour faire de jolies photos.

Un super campement qui vaut le détour dans les Catlins : Purakaunui Bay pour $8/p, super joli spot. On s’est posé plus loin avec nos chaises et nos bières et on a observé 3 surfers qui essayaient de prendre les vagues. Avec le froid qu’il faisait, on était bien contents de ne pas être dans l’eau (courage à eux!)

Réveil au soleil, premier petit déjeuner dehors ! On a même vu une otarie au coin de la plage.

Purakaunui Falls (pas très loin du campement où l’on a dormi). C’est l’une des plus réputée et la plus belle de la région des Catlins, selon nous du moins. Très facile d’accès puisqu’elle n’est qu’à 10 minutes. Elle serait apparue dans Narnia, mais je n’en ai pas le souvenir. Il y avait toujours du monde (va-et-vient toutes les 5 minutes, alors on n’imagine pas en période touristique !)

On a roulé jusqu’a Catlins River Track, où les deux dernières minutes de route étaient médiocres (attention aux trous !) Arrivés la bas, difficile de savoir où se garer et où commencer les randonnées. On est arrivé sur un grand terrain d’herbes en espérant pouvoir ressortir sans être embourber (avec la pluie des derniers jours). Encore là, difficile de comprendre quelle randonnée commencer et même encore : où se terminent certains points de la rando indiqués sur la carte au début. Nous avons donc commencé la randonnée de 2H30 indique sur le panneau “Frank’s Stram”, en imaginant que c’était celle qui correspondait à l’application. (2H30 aller retour?) Après 1heures 30 de marche, l’appli nous indique que c’est la fin et qu’il faut faire demi-tour mais aucune indication sur le chemin. Nous ne sommes pas allés plus loin car nous ne cherchions pas à faire trop de marches pour aujourd’hui. Nous avons mis 2h50 au total. La marche est sympa car vous êtes dans la foret, avec la rivière sur un côté. Elle est simplement fatigante pour les pieds car on marche constamment sur un sol qui n’est pas plat; on marche sur des racines, il faut toujours avoir les yeux sur nos pieds pour être vigilant et ne pas tomber. Disons que si vous avez le temps, c’est toujours cool à faire. Sinon, elle n’est pas indispensable.

Samedi 3 octobre

Nous avons fait notre balade à Surat Bay pour voir des Sea Lions (phoques) et nous avons vu trois mâles et deux femelles ! Pas déçus du voyage, on a quand même pas mal marché pour arriver presque jusqu’au bout de la plage. On voulait aller voir Cannibal Bay mais nous avions vu ce que nous voulions voir, alors nous ne sommes pas allés plus loin. Généralement, les lions de mer (famille des otaries) font leur bronzette sur la plage. Ils ne bougent pas ou très peu, on dirait de vrais gros fainéants. Ils sont énormes ! On ne s’en rend peut-être pas compte en photos, mais lorsqu’ils se réveillent et ont le haut du corps levé c’est inévitable. Les femelles sont grises et plus maigres alors que les mâles sont gros et noirs. En revenant à notre parking, nous avons eut la belle surprise de découvrir sur le capot face cachée deux outils… de crochetage.. Oui quelqu’un a essayé de rentrer dans notre van. Ce n’est pas rassurant du tout, et même si l’on est méfiants, on aurait été loin de s’imaginer que ça arriverait ici en Nouvelle Zélande. Bon plus de peur que de mal et pas d’effraction…

C’est toujours un peu difficile de ne pas être sur nos gardes en arrivant dans un autre pays. Mais nous avons appris de plus en plus à lui faire confiance et à avoir un peu moins l’esprit tordue et méfiant. Malheureusement, des personnes malhonnêtes, il en existe partout, même ici en Nouvelle Zélande où les contacts avec les locaux comme les étrangers nous poussent à penser le contraire. Soyons peu méfiants, mais soyons prudents.

Nugget Point Un endroit superbe, je vous conseille de prendre le temps pour y aller. Il y a une petite marche jusqu’au Phare puis arrivés là bas, il y a une magnifique vue sur « les nuggets ». Avant de partir, arrêtez vous un peu plus bas sur un autre parking pour essayer d’observer les plus rares pingouins. Il y a une petite cabine en hauteur avec quelques fenêtres pour les chercher sur la plage sans les déranger. Malheureusement, nous n’en avons pas vu un seul après une heure d’exploration. Alexis aurait pu rester jusqu’à la nuit, contrairement à l’impatiente que je suis.

Nous vous recommandons grandement la région, pleine de charme et de jolis endroits à visiter !

SUR LES ROUTES DE NOUVELLE ZELANDE – southland (FIORDLAND)

La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !


« Lorsque nous avons le temps de prendre notre temps »

L’avantage que l’on a, lorsque nous n’avons rien planifié, c’est de choisir nos journées en fonction de la pluie. La région des Fiordland n’est pas connu pour ses belles journées, mais là la route était carrément fermée au public. Tant pis, nous avons attendu 5 jours dans un super freecamp à Lumsden, avec nos téléphones et nos séries pour nous occuper.

19 septembre

Sur la route de Milford Sound, il y a pas mal de choses à découvrir… Sauf quand vous passez après la tempête de février 2020. 6 mois après, de nombreuses marches n’étaient toujours pas accessibles malgré les efforts du DOC (Department of Conservation). Voici ce que nous avons pu voir à l’aller :

Le Lake Mistletoe qui n’a rien d’extraordinaire. Nous avons donc fait demi-tour sans s’attarder sur cette promenade autour du lac.

Les Mirror Lakes. Avec seulement quelques minutes de marches, c’est un must-do très facile d’accès puisqu’il est sur votre route pour Milford Sound.

Cascade Creek, une promenade dans les bois. A certains moments du voyage, il peut arriver que la balade ne laisse rien apparaître car banale, mais le souvenir est quand même bon puisque vous avez bien rigolé avec la personne avec qui vous étiez. C’est absolument ce qui s’est passé ici. Nous pensions avoir un vrai accès au lac et ce n’était pas vraiment possible.

C’est aussi le dernier campement avant Milford Sound, excepté le camping excessivement cher sur place. Ici, à Cascade Creek, vous y trouverez un campement pour $15/p/n avec des toilettes sèches basiques et de l’espace pour camper. Les campements du DOC sont a payé en liquide. On rempli un formulaire avec notre numéro de plaque et le nombre de personnes, qui se trouve dans une boîte à l’entrée et vous déposez ensuite dans une autre boîte le formulaire rempli avec l’argent. Évidement, nous avions totalement oublié d’avoir du liquide sur nous (ah les mauvaises habitudes, toujours à payer par carte). Bon à savoir: nous avions 15$ (juste pour 1 personne) alors nous avons écris sur le formulaire que nous payerons plus tard pour la deuxième personne. Deux jours après et de retour dans la civilisation, nous sommes allés retirer et avons payé pour la 2e personne.

Ce soir-là, nous avons fait la rencontre d’un Kea qui était sous notre voiture. On a ainsi fait la rencontre de deux allemands et avons passé la soirée ensemble. C’est toujours très agréable de rencontrer du monde sur la route, car vous savez que la plupart que vous rencontrerez durant le voyage seront ouverts à la discussion et avec le même état d’esprit que vous. Et, on ne va pas se mentir, c’est quand même génial d’arriver à tenir des conversations en anglais avec le même accent européen !

Un réveil légèrement agité à 6:30. Les coupables : deux cachotiers de Kea cherchant à manger le silicone qui se trouvait sur le toit. Il faut s’en méfier car ces perroquets sont très intelligents et peuvent commencer à attaquer certaines parties de votre voiture. Nous, ça a commencé par les joints extérieurs pour finir sur du silicone qui tenait notre panneau solaire. J’avoue que je préfère ça plutôt que les pneus.

Nous avons roulé jusqu’à Milford Sound. Est-ce qu’on peut dire que c’est la plus belle route de Nouvelle Zélande ? On le dit, malgré de très belles routes comme Arthur Pass, le trajet de Queenstown à Glenorchy ou encore l’arrivée de la côte ouest pour Wanaka. C’est donc Milford Sound qui l’emporte avec ces centaines de cascades tout le long.

Oui car ce que nous n’avons pas précisé : Difficile de prétendre quelle météo est la meilleure pour visiter les Fiordlands, mais le gros avantage du mauvais temps est de voir apparaître de nombreuses cascades, que ce soit sur tout le long du trajet ou de visite dans les fjords. Disons que nous, le jour de Milford Sound il a fait beau, mais avec la tempête des derniers jours, les cascades coulaient à flot !

Nous avons eu notre bateau à 11 h – nom de la compagnie : MITRE PEAK (prix $55/p). Ce sont les mieux notés sur le site Bookme et les bateaux ne sont pas très grands. L’avantage, c’est que si l’on entend parler de dauphins ou de pingouins à proximité, le bateau peut faire un détour ou s’arrêter plus longtemps. Par contre, même en temps de covid, nous étions trop nombreux sur le bateau et tout le monde était à l’avant (forcément c’est le meilleur spot) mais nous étions les uns collés aux autres, ce qui n’est pas un bon souvenir.

Ce que nous avons vu au retour :

Lake Mariane avec seulement 20 minutes de marche car la randonnée était fermée pour cause d’éboulements. C’est l’un de nos grands regrets car elle est réputée être très jolie et le début était une belle mise-en-bouche…

21 septembre

Nous sommes allés à Manapouri pour une journée excursion. La première heure se passe sur un bateau qui traverse le lac Manapouri. Ensuite nous avons passé une petite heure en bus avec quelques stops sur les cascades et points de vues, pour arriver à notre destination finale : un grand voilier pour Doubtful Sound. Contrairement à Milford Sound, nous étions sur un plus gros bateau et avons de la place pour contempler et prendre des photos des fjords. L’endroit est bien plus gigantesque et donc un peu plus impressionnant. Nous avons réservé avec Real Journey pour $125/p.

*les prix sont toujours différents en fonction des saisons ou spécifiquement de l’affluence.

Notre conseil : Nous vous conseillons de faire les deux, Milford Sound & Doubtful Sound, car les deux excursions sont différentes. Nous serions tenté de vous dire de commencer par Milford Sound : la route est certainement la plus belle du pays, mais la visite des fjords en bateau est plus courte et donc pourrait être décevante après avoir fait Doubtful Sound. Si vous avez l’occasion et le budget, essayez de varier les expériences : passez une excursion d’une nuit à Doubtful Sound ou faîtes du kayak à Milford. Ou même un tour en avion ?

SUR LES ROUTES DE NOUVELLE ZELANDE – QUEENSTOWN

La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !


De Wanaka, la route dans les terres pour Queenstown en vaut le détour ! On arrive à 1000 mètres d’altitude sur une vue incroyable de Queenstown et de ses montagnes. Evidemment, il n’y aura pas de signal téléphone tout le long du trajet et attendez vous à de beaux virages !

Alexis a toujours aimé pêcher et cuisiner du poisson bien frais, c’est pour cela que nous avons pris une canne à pêche. Comment se passe la pêche en Nouvelle Zélande ? Elle est assez réputée, tout ce qu’il vous faut est de l’équipement et une licence de pêche. A vous de vous renseigner sur la durée, il existe plusieurs « forfaits ».

Spot 1 de pêche : Kelvin Heights Lakeside Area. Fail total.

Spot 2 : Lake Hayes Bendemeer Bay Reserve. Fail n°2 mais joli spot pour bruncher.

Le burger le plus réputé de toute la nouvelle Zélande se trouve à Queenstown, le Fergburger. Il est tellement convoité qu’il est connu pour sa longue queue d’attente. Beaucoup déconseillent donc d’y aller pendant les heures populaires « 12-14h ou 18-20h ». On y est allé vers 13:15-13:30 et nous avons été surpris de ne pas avoir attendu (10 minutes comme à un fast food classic). Nous pouvons donc dire que oui on a mangé les meilleurs burgers de NZ. Que oui, on valide, tout a été bon. Frites, burger (Ferg Deluxe / Southern Swine) et sauce barbecue. Pour ne pas faire plus gourmands que nous, nous avons terminé à Patagonia qui font de très bonnes glaces.

Nous avons ensuite roulé jusqu’à notre freecamp pour la nuit, Twenty Five Mile Creek, nous rapprochant de Glenorchy. Petite route jusqu’à Glenorchy où nous avons pris une très bonne douche et l’un de nos meilleurs cafés, à General Store.

Nous avons roulé jusqu’à notre freecamp (Greenstone River Car parc) pour faire une randonnée le lendemain : Routeburn Track, petite marche de 15km jusqu’à Routeburn Flats Hut. Une randonnée simple et plutôt jolie qui nous a mis 4 heures aller retour (pauses incluses). La randonnée en entière est sur plusieurs jours et rejoint Milford Sound. Malheureusement, elle est fermée pour cause d’éboulements. Elle a une belle réputation (serait l’une des plus belles Great Walks de NZ). Pour ce qui est des 15 premiers kilomètres disons qu’elle est belle mais pas « diiiinnnggguuuueeee ».

Nous nous sommes ensuite arrêté à Glenorchy Wharf et avons repris la route pour redormir à Twenty Five Mile Creek où nous avons rencontré Samia et Kevin, français également.

Le lendemain, passage pour la seconde fois à Fergburger ainsi que la boulangerie à côté et nous nous sommes posés près du lac dans les jardins de Queenstown. Je crois que c’est la meilleure idée que nous ayons eu. On sort la couverture de pique-nique, on revient avec burger et frites encore chauds et on apprécie d’autant plus dans un coin paisible et silencieux.

Lorsque l’on nous avait parlé de faire du frisbee dans le parc de Queenstown, on ne s’attendait pas à faire un parcours d’aventures ! Ce n’est pas 1 frisbee que vous louez mais bien 2, car un par personne. Nous avons aussi acheté la carte et de quoi noter les scores. C’est un peu à la manière d’un golf, Il y a 18 paniers, chacun avec des distances plus ou moins longues, et il faut essayer de faire un minimum de lancés. Il y a d’autres règles plus dans le détail, tel que le Frisbee ne doit pas dépassé une hauteur lors de son vol, ou d’autres, mais ça, c’est pour les pros. Disons qu’on a pas battu des records, mais on s’est bien amusés. Alexis a évidemment gagné comme à son habitude (même si son frisbee roulait plus sur le sol que volait dans l’air-ce qui lui donnait des avantages) Lol serait-ce la voix douce d’une mauvaise perdante ?

Moke Lake pour la nuit. C’est un campground payant mais la route et le paysage en vaut le coup si vous ne restez pas trop longtemps. Si vous avez de la chance, vous aurez même l’effet miroir sur le lac. C’était la nuit la plus fraîche que l’on ait eut. Avec 6° au réveil dans le van, il devait bien faire -4 dehors…Pas de poisson ici. Pendant qu’il essayait de pêcher, j’ai fait un petit tour au bord du lac et apprécier la vue.

Bobs Cove

Nos amis Samia et Kevin que nous avions rencontré 2 jours plus tôt nous avait conseillé Bobs Cove pour tester la pêche du ponton. Malheureusement nous sommes encore rentrés bredouille.

Un conseil: si vous êtes assez motivés pour faire Ben Lomond qui est une randonnée encore plus difficile que Roy’s Peak, faites la. Nous n’étions pas suffisamment courageux mais elle avait l’air magnifique. Dur mais incroyable vue finale.

SUR LES ROUTES DE NOUVELLE ZéLANDE – WANAKA

La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !


Sur la route de Haast jusqu’à Wanaka, nous nous sommes arrêtés à Ship Creek pour une petit balade au bord de la mer. Nous avons vu au loin des animaux nagés mais nous ne pouvons dire ce que c’était. Nous pensons à des otaries. Nous avons repris la route jusqu’a Thunder Creek Falls – une cascade impressionante et à seulement deux minutes à pieds ! Cette région est particulièrement pluvieuse, alors nous n’avons pas traîné. Nous nous sommes arrêtés quelques minutes pour Fantail Falls – moins incroyable.

Après avoir passé Hasst Pass, la météo était plus clémente, laissant place à une plus grande surprise : l’arrivée dans la région de Wanaka. Arrivés par l’Ouest vous fait découvrir vue d’en haut un décor sur Wanaka, ses lacs et ses montagnes: un plaisir garanti pour les yeux !

Il fallait prévoir les prochains jours. Voici donc notre programme sur Wanaka pour les prochains jours : ROCKY MOUNTAIN TRACK pour une petite randonnée au coucher du soleil, l’immanquable passage au WANAKA TREE (sûrement l’arbre le plus réputé de Nouvelle Zélande, ROY’S PEAK pour une grosse randonnée qui s’annonce pour le levé du soleil cette fois-ci, et une journée au ski à TREBLE CONE.

Nous voulions allé jusqu’à Rob Roy pour une promenade mais la track n’était pas ouverte (pour cause d’éboulement ?).

Diamond Lake – Rocky Mountain Track 3H A/R. Nous sommes partis à 16:00 pour pouvoir profiter du coucher du soleil. Il y avait énormément de vent au sommet, mais ça n’a pas gaché pour autant la jolie vue en haut. Nous étions encore seuls au monde, nous avions croisé un couple à l’allée mais personne au sommet ou au retour. La randonnée vaut le détour.

Roy’s Peak Mercredi

Debout à 3:00 du matin. Nous étions mentalement et physiquement préparés : tenue chaude (t-shirt technique manches longues, polaire, manteau coupe-vent, cache-cou, gants, bonnets), thé dans un thermos, frontale + lampes, battons de randonnée, barres de céréales, eaux, GoPro et appareil photo chargés. Départ à 4h (levé du soleil à 7:00) La randonnée était vraiment difficile, avec beaucoup de montée. Le plus dure pour nous a été la première heure (fatigue, marche dans le noir, temps d’adaptation?). Puis lorsque l’on est arrivé au view point, nous avons décidé de monter jusqu’au « top ».

Nous avions prévu cette journée : aucun vent, il avait plu la nuit de lundi à mardi ce qui signifiait neige pour la track. Et ça n’a pas manqué ! Il y avait de la neige presque sur tout le long. Nous n’avions que nos chaussures de randonnée et ça a été. Du point de vue au sommet, la quantité de neige était un peu plus importante et il n’y avait que très peu de traces (car nous étions les premiers de la journée). Alex avait des bonnes chaussures hautes et me faisait les traces avant mon passage (nous avions prévu des chaussettes de rechange mais pas une autre paire de chaussures ahah). En haut : -10°, seuls au monde, le levé de soleil était magique. C’était aussi la pleine lune et la voir juste au dessus des montagnes avant que le soleil se lève fut incroyable. Il faisait froid, on a pu prendre notre thé chaud face à ce beau spectacle. Nous y sommes restés 30-40 min, nous étions bien couverts mais avions froids au pieds malheureusement. Nous sommes redescendu au « point de vue » où comme dit il n’y avait encore personne donc on a pu prendre le temps de faire quelques photos.

Au niveau du monde sur la rando : Je pense que c’est l’une des plus réputée de Nouvelle Zélande, et celle où on s’attendait à voir énormément de monde. Finalement, nous avons croisé personne a l’allée, une seule personne qui redescendait lorsque l’on montait au sommet et une personne qui montait au top lorsque l’on était au point de vue. Par contre, lors des 3 heures retour (on est reparti à 9:30), plus de 40 personnes !

Comme dit précedemment, nous sommes redescendu à 9:30. Durée total : 6H51 au total, 5H25 de déplacement (donc sans les arrêts), dont 3H de montée. Randonnée estimée à 6H40 sur AllTrails. Je pense que la neige nous retarde un peu dans nos mouvements et qu’il faut le prévoir pour une randonnée comme celle-ci en hiver si l’on veut arriver à l’heure au sommet. Mais nous sommes tellement contents de l’avoir faite, surtout en cette période d’hiver, et en ce jour où les conditions étaient idéales ! Autres infos: si vous décidez de la faire plus tard dans la matinée, et qu’il y avait de la neige et des conditions météorologiques comme aujourd’hui, attendez vous à beaucoup de gadoue. Perso nous sommes redescendu assez tôt mais ça commençait déjà à glisser !

L’anecdote marrante à l’aller : Il faisait nuit, nous n’avions que nos lampes torches pour nous éclairer. Nous sommes arrivés à un petit escalier (ce sont toujours les mêmes, qui indiquent la direction de la randonnée). Et nous sommes tombés nez à nez avec une vache, allongée juste derrière l’escalier, sans la moindre envie de bouger. C’était un moment assez drôle car dans le noir, nous ne l’avions pas du tout remarqué et c’est au dernier moment qu’elle nous aura surpris. Nous ne l’avons pas re-croiser au retour.

3 septembre Ski !!!

Nous sommes allés jusqu’au parking pour Treble Cone et avons pris la navette de 8:30 (10$ aller retour par personne). Ça nous a évité de faire chauffer la voiture sur une route en graviers ou même de devoir mettre les chaînes s’il fait trop froid. Nous étions tout équipés (avons loué pantalons de ski, masques, gants, ski, chaussures de ski, bâtons) et acheté un forfait de ski une journée la veille à Cardrona -Treble Cone shop en ville à Wanaka. Nous en avons eut pour un peu moins de $250/p, (+prix de la navette) ce qui est quand même cher, mais ça en valait le coup. Nous avons choisi Treble Cone car tout le monde nous conseillaient cette station ! 1- pour la vue magnifique. Et 2- généralement la plus réputée après Cardrona mais cette dernière est très connue pour des journées de ski en famille, avec des pistes simples. En cette période (très jolie journée ensoleillée+ neige il y a deux jours) la station est ultra bondée de touristes (même Treble cone était remplie hier – au point de ferme l’accès en voiture et au bus des le matin à 8:20) On nous avait conseillé Treble Cone si nous avions de l’expérience dans le ski mais surtout pour la vue. Ça n’a pas loupé. Nous avons adoré cette journée et en avons pris plein les yeux par le paysage (vue sur Wanaka et son lac). Certes, ce ne sont pas les stations de France car ici elles sont plus petites mais on s’est régalé. La neige était bonne (même si après 13:00 elle commençait à fondre et laissait place à de la neige plus gadouilleuse). Il n’y a que deux télésièges mais ça a fait le taff, nous avons profité pleinement de notre journée. (Avec sandwich sur les pistes !) Nous avons pris la navette à 15:00. Nous avons attendu 20 minutes en bas sur des tables à pique nique où nous avons eut la jolie chance de croiser un Kea se posant juste à côté de nous. (Sûrement très habitué à être dans les environs et à voir des humains). Retour du matériel et Petite bière a Lake Bar pour finir cette journée en beauté .

Recommandations : Pizzeria à Wanaka FRANSESCA’S ITALIAN KITCHEN (vous devez réserver si vous voulez manger sur place)


UN NOUVEAU TRAVAIL – OCTOBRE 2020

SUR LES ROUTES DE NOUVELLE ZéLANDE – WESTCOAST

PREMIERE PARTIE : ROAD TRIP EN AOUT 2020

ARTICLE précédent : KAIKOURA ET ARTHUR’S PASS

La carte ci-dessus résume notre parcours en un itinéraire simple avec les adresses les plus intéressantes de notre périple, ôtant certains détours ou lieux peu utiles. A vous d’organiser votre voyage à votre façon en vous inspirant des quelques idées ici !


25 août 2020

Campement pour la nuit à Ross dans l’Historic Empire Hotel. Ils sont ouverts toute la journée, sont accueillants et leurs burgers sont bons. Nous avons passé une bonne heure à manger, boire une bière et jouer au billard. $10/P pour dormir avec le van.

26 août

Sur la route pour Franz Josef glacier, nous nous sommes posés près du lake Mapourika où nous avons posé table, chaises et avons pique niqué face au lac. Plutôt agréable comme déjeuner. Nous sommes passés ensuite au DOC (Departement of Conservation) où nous avons demandé des renseignements sur les environs, les marches etc… Notre séjour étant court, nous ne voulions que faire l’essentiel. Nous avions entendu parlé de deux randonnées, l’une étant Alex Knob, 6 à 8 heures A/R de marches pour un jolie point de vue 360° sur le glacier à l’arrivée, ou Robert’s Point Track, avec tout au long une jolie balade et une arrivée proche du glacier, 6H A/R. Disons que l’une permet d’être au plus haut, et l’autre au plus près. La dame à l’accueil nous a déconseillé Robert’s Point car elle pouvait être très glissante lorsqu’il a plut auparavant (et il devait pleuvoir cette nuit). De plus, elle nous a recommandé de faire Franz Josef Glacier Trail pour cet après-midi. Elle ne sera pas aussi longue que prévu car, pour cause d’éboulement, la track est fermée à mi-chemin. Nous l’avons faîte, voyons le mauvais temps s’approchant au loin. Nous avons eut le temps de nous rapprocher du glacier puis de faire demi-tour.

Pour dormir, il y a parfois des bons plans sur l’application CamperMate. Cette fois, nous avons eu une jolie offre pour le plus beau camping que l’on ait vu depuis notre début en Nouvelle Zélande : Rainforest Retreat. Nous avons payé $30 pour deux personnes avec emplacement et électricité pour notre van. De plus, l’accueil vous offre une carte bonus si vous mangez au restaurant : pour chaque plat consommé, la boisson vous ait offerte. Et ce n’est pas fini, l’accès au jacuzzi était gratuit (car oui, il y avait un jacuzzi). Nous avons donc profité de tous ces petits avantages et avons mangé pour la première fois au restaurant (un vrai restaurant) depuis notre arrivée sur le pays, et nous y avons bien mangé. (J’ai même récupéré le reste de ma pizza pour mon casse-croûte de demain sur la randonnée…)

D’ailleurs, nous avons eu le temps de rencontrer plusieurs personnes durant cette fin de journée, qui nous ont conseillé de faire Robert’s Point. Disons qu’Alex Knob est jolie à l’arrivée, mais que la route est longue et qu’il n’y a que le point de vue qui en vaut en vraiment le coup, alors s’il est dans les nuages, après 4 heures de randonnée…… Alors que Robert’s Point serait une très belle randonnée du début à la fin, et que c’est tout de même le point de vue le plus proche du glacier. Le DOC ne veut prendre aucun risque en nous déconseillant la randonnée, mais si nous sommes préparés et que nous faisons attention, tout devrait bien se passer.

27 août

Randonnée à Robert’s Point Track

Nous étions les premiers à faire la randonnée, en la débutant à 9:00. Il faisait froid et avait plu toute la nuit, nous nous étions tout de même préparés à faire marche arrière si l’on découvrait par la suite que ce ne serait plus praticable. Nous étions équipés chaudement et avions de bonnes chaussures de marches. La randonnée était superbe et en valait le coup mais nous avons été plus lents car ça glissait énormément. Dans ce cas, il faut rester très vigilants et être concentrés sur ses appuis tout le temps. Un moment d’inattention ou de non maintien de ses appuis et l’erreur est fatale. Il ne faudrait pas se casser une cheville ! A peine débutés la randonnée que nous nous sommes arrêtés prendre des photos à Peters Pool, un petit lac où il n’y avait aucun vent à ce moment-là. L’effet miroir donnait alors encore plus de charme à l’endroit, ce qui nous a obligé à rester plusieurs minutes. (Spoil : nous avons bien fait car il n’y avait plus d’effet miroir lors de notre retour.) Lors de ces quelques heures de marches, vous aurez 4 ponts à traverser et plusieurs petits cascades. A l’arrivé, vous y verrez une belle vue sur les falaises et le glacier. Nous étions seuls au monde pour prendre le temps de pique-niquer.

Au final, nous aurions passé 6H30 au total sur la randonnée A/R, 4H40 de déplacement. La marche est annoncé 4H30 A/R sur AllTrails et 5H30 avec le DOC. Nous sommes plutôt contents de nous. Nous vous déconseillons de faire cette randonnée avec des chausssures de running ou qui pourrait glisser !

On a enchaîné avec un bout de route pour fox Glacier et le lac Matheson (45minutes pour faire le tour du lac). Après ça, nous étions bien K.O.

Il faut savoir qu’il y a très peu de campings gratuits dans la région car c’est un parc national. Si la météo avait été plus clémente, nous serions restés plusieurs jours pour découvrir un peu plus Franz Josef ou Fox, malheureusement c’était le dernier jour de beau temps durant les 7 prochains jours…

Vendredi 28 août

Bye Bye Franz Josef. Bye Bye Fox. Partons vite à Wanaka avant que le temps ne soit catastrophique. Sur la route, nous sommes passés par une petite ferme de saumon. Résultat : nous avons acheté deux petits pavés de saumon + du saumon fumée. Update : une dinguerie !

Petit stop également à Knights Point Lookout qui est un point de vue sur les falaises et la mer.

LA SUITE DANS L’ARTICLE WANAKA


2ND PARTIE : DANS LA Continuité DE NOS VACANCES PENDANT et APRèS WANAKA

Notre exploration du pays s’est déroulé en plusieurs étapes. Après nos premiers mois de vadrouille, nous avons travaillé 5 mois sur Wanaka, ce qui nous a également permis de voyager autour lors de nos jours de repos. Ici, je vous parlerais des belles trouvailles que réservent encore la côte ouest.

Day off Jackson bay

Deux jours de repos pour nous, l’occasion de pouvoir faire un peu de route en partant de Wanaka pour découvrir de nouvelles horizons. Cette fois-ci, c’est à Jackson Bay que l’on va poser l’encre pour une nuit. Une destination que nous n’avions pas exploré lors de notre voyage sur la côte ouest, en vue d’une météo très médiocre au moment où nous sommes arrivés dans les environs de Haast. Cette fois-ci, le temps était idéal et une de nos collègues qui habite depuis longtemps à Wanaka, nous a fortement conseillé d’aller voir les dauphins. Elle nous a donné plus de précisions qui nous a plus que motiver à y aller.

Mercredi 13 janvier 2021

La route était longue, avec environ 2h30 de Wanaka à Jackson Bay. Sara, une amie française travaillant aussi sur Wanaka nous a rejoint pour passer la soirée avec nous. Arrivés là-bas, nous avons décidé d’aller au « secret spot » que Jelly nous a indiqué un peu plus tôt. Il faisait un peu frais avec le vent, on a vite perdu notre motivation d’aller se baigner. Mais en voyant les dauphins si près du bord, nous n’avons pas réfléchi une seconde. L’eau était fraîche, mais les voir tout proches en valait bien un petit rhume. La fin de soirée s’annonçait très sympathique avec le cadre idéal et l’apéro en prévision, jusqu’à ce que la réalité fasse surface… Les sandflies ! Ces horribles petits moucherons qui te piquent, piquent et repiquent, t’empêchent de profiter d’une belle soirée dehors. Tant pis, ce sera à l’intérieur du van.

Jeudi 14 janvier

Sara est parti tôt le matin pour aller travailler. Nous sommes retournés sur la plage vers 11h, pas un pet de vent, soleil qui tape, mer calme et eau claire…. Avec toujours ces satanés sandflies. Les dauphins sont eux aussi toujours là. Jelly nous a confirmé plus tard qu’ils vivent ici et donc qu’ils sont là quasiment toute l’année. L’expérience est incroyable, ils passent vraiment très près de nous. Nous étions les seuls touristes sur la plage ou dans l’eau… Le rêve !

On a ensuite roulé jusqu’aux « Blue Pools ». Petite marche de 20-30min, très joli spot assez touristique, 10–15 personnes prenaient le soleil avec nous. On a voulu se poser a l’ombre mais les sandflies nous attaquaient alors on est parti quelques mètres plus loin, au bord de l’eau et au soleil. L’eau est très très froide mais ça fait du bien. On vous conseille d’aller vous baigner, même pour quelques secondes. Et si vous êtes courageux, vous pouvez aussi sauter du pont !


Mi mars 2021, après 5 mois de travail dans un camping à Wanaka, nous avons demandé à avoir des vacances. Nous avons eu la chance d’obtenir un bon mois de pause, pour pouvoir finir (ou presque) notre voyage dans tout le pays. Et bien sûr, qui dit route vers le Nord dit obligatoirement côte ouest again ! C’est sympa les pingouins sur la côte Est, mais on avoue qu’on apprécie beaucoup plus les paysages de montagnes, alors avec les glaciers Fox et Franz Josef… On est obligé de fondre !

Jeudi 11 mars

Copland track to Welcome Flat

Peut-etre à ce jour notre plus grande randonnée ? Ce fut une grande première de dormir dans une hut, marcher avec le gros sac à dos à l’arrière. Pour arriver jusqu’à notre auberge, il faut compter environ 6 heures de marches, 15 kilomètres. Et bien sûr, il faut faire le chemin retour pour revenir au parking. La balade est agréable et les paysages plutôt jolies, nous avons apprécié le premier jour. La réelle récompense ) la fin sont les natural hot pools, qui vous offre une détente absolue vue sur les montagnes. A peine le temps de poser nos affaires que nous avons enfilé notre maillot de bain direction le bain naturel. Il n’y avait personne, ce n’est que plus tard dans la soirée que certaines personnes y sont allées. La règle la plus important : Profite mais ne mets pas la tête sous l’eau car il y a danger de mort. La règle tout aussi importante: j’espère que tu n’as pas oublié ton répulsif contre les sandflies car il y en beaucoup-beaucoup !

La hut n’est pas reposante lorsqu’on est plusieurs dans le même dortoir. Peut-être que ça l’est pour certains, ça n’a pas été notre cas, surtout lorsque vous entendez des ronflements. Les refuges en Nouvelle Zélande sont populaires et leurs équipements sont variés, mais généralement tout est sommaire.

Le lendemain, le retour était difficile. On s’est levé assez tôt pour partir à 7:30, on a admiré les premières lueurs du lever de soleil. Mais la route fut longue et éprouvante. Très honnêtement, sans les hot pools nous ne l’aurions pas faîtes.

Le plan initial était de repasser au lac Matheson pour faire des photos et rester sur Fox pour faire une randonnée sur le glacier, mais on était cassés en deux et le temps se couvrait ce qui ne valait plus le coup. Alors on est directement parti à Franz Josef au camping dans lequel nous étions déjà venu et que nous adorons: Rainforest Retreat pour $15/ p avec jacuzzi/douches/wifi. Bière ou verre de vin gratuit pour chaque repas acheté au restaurant, de quoi se faire plaisir pour nos vacances !

Samedi 13

Route jusqu’à Hokitika Gorge (nous n’y étions pas allés lors de notre premier passage car nous avions des problèmes avec le van et nous évitions tout détour car nous n’étions pas sereins.) Très joli, mais beaucoup de sandflies!

Dimanche 14 mars

COAL CREEK, 1H aller retour

PANCAKE ROCKS

Pancake Rocks, un endroit d’ailleurs qui nous a surpris par son affluence malgré la situation actuelle (peu de touristes dans le pays). C’est généralement beaucoup plus prisé en week-end, à penser d’ailleurs lorsque vous organisez vos vacances !

On a roulé jusqu’à Tauranga Bay Seal Colony où l’on a fait une petite marche. Il y a un point de vue pour voir tous les seals (otaries).

LA SUITE DANS L’ARTICLE TASMAN ET NELSON